

Il ne s’agit pas là de vous faire un récit exhaustif de notre voyage, il s’agit simplement de notes personnelles, juste vous raconter quelques faits marquants, le récit de choses que nous avons appréciées (ou pas du tout).
Nous : Aminata (nom africain de Françoise, suite à un baptême en 2009 au Mali) et Jacomo (alias Jacques). Récit fait par Jacomo et ajouts d’Aminata (en italique).
Pour commencer nous tenons à remercier Francis et Bernadette pour tous les renseignements qu’ils nous ont communiqués durant la préparation de ce voyage.
Tout d’abord une impression d’ensemble, le Sénégal n’a pas beaucoup de somptueux paysages (et en plus, pour nous, rien ne vient à la cheville d’un paysage désertique) mais par contre les relations humaines sont d’une très grande richesse et la faune est très abondante et variée. Au négatif je mettrais les ralentisseurs présents sur de nombreux axes (goudronnés ou non) qui sont un fléau pour les suspensions des véhicules.
29 janvier : le passage de la frontière Maroc-Mauritanie se fait assez rapidement, nous arrivons au poste marocain vers 16 h, quasiment aucun véhicule, direct au scanner, on perd du temps pour un problème technique sur l’appareil, pas de fouille, et hop douane mauritanienne, sans facilitateur (nous connaissons le circuit), pas de fouille non plus, les 2 postes auront été passés sans que l’on ouvre la porte de la cellule ! Nous arrivons à notre bivouac mauritanien largement avant la nuit.
De Diama au lac Rose

La trace et les points : https://sd-6.archive-host.com/membres/u ... c_Rose.gpx
1er février : la piste de la digue vers Diama nous réserve de belles surprises, nous sommes encore en Mauritanie, dans la réserve du Diawling et nous croisons de multiples animaux, essentiellement des oiseaux.
Sur la digue de Diama on est tout de suite plongés dans un univers réservé aux oiseaux, de grandes colonies de pélicans et toutes sortes d’oiseaux des marais, un régal pour la photo.
Mes connaissances en ornithologie sont extrêmement modestes aussi l’identification de certains spécimens sera à rectifier.

Un aigle en plein repérage

Ibis Falcinelle

Spatules Blanches et Ibis Falcinelle

Cigogne noire ( ?)

Pélicans

Canards

Pélicans

Phacochères « aux nénuphars »
Le passage des douanes est assez rapide. Arrivés à St Louis nous retirons des sous au distributeur, seules les cartes Visa fonctionnent (plusieurs fois au Sénégal les Mastercard nous ont été refusées alors que les Visa étaient acceptées). Un peu plus loin nous nous garons devant l’agence Orange le temps d’acheter des cartes SIM pour nos téléphones, à notre retour nous sommes consternés de constater que l’utilisation du sabot de Denver a aussi ses adeptes à St Louis ! Nous étions sur un arrêt de bus (involontairement bien sûr), le préposé poseur de sabots ne veut rien savoir, après moult discussions et interventions de passants il nous en coûte 3000 CFA.



Saint Louis
2 février : Arrêt à la plage de Lumpul où nous assistons au départ des pirogues.


3 février : Belle piste avec beaucoup d’oiseaux et de jardins.

Rollier d’Abyssinie

Calaos à bec rouge. Personne à droite,

Personne à gauche,

Alors nous sommes tranquilles !

Tranquilles pour notre parade amoureuse.

Faucon Crécerelle

Pique-bœufs à bec rouge

Nous arrivons au lac rose qui ne l’est pas aujourd’hui. Nous en faisons le tour et constatons l’énorme changement depuis notre passage il y a une trentaine d’années de cela, des constructions partout, le lac est cerné mais l’exploitation du sel se poursuit toujours.


Nous établissons notre « camp de base » au campement Manon des Sources, c’est de là que nous irons à Dakar en taxi pour les formalités de douane et pour les visites, ceci nous évite de nous frotter à la circulation assez rude de la capitale. Pour les formalités de douane il faut naviguer d’un bureau à l’autre et on s’y perd un peu, c’est fait en 45 minutes mais il me manque un tampon sur le carnet ATA (à vérifier avant de partir, ce que je n’ai pas fait).
Au niveau des visites, Dakar nous a laissé sur notre faim mais peut-être que c’est aussi l’environnement trop tumultueux qui nous a fait perdre une partie du plaisir de la découverte. Nous avons apprécié le calme de l’île de Gorée même si beaucoup de choses qu’on en raconte ne sont que des légendes



Buse ( ?)
