Retour de Mongolie
Posté : mar. 9 août 2016 11:47
Quelques commentaires au retour d'un voyage en Mongolie.
Tout d'abord un grand merci à tous celles et ceux qui gentiment ont répondu à mes questions et m'ont donné informations, cartes et traces. Tout ceci m'a été bien précieux.
Partis le 15 mai à trois équipages: un Iveco, un Renault Master 4x4 et mon Toy78 cellule. Aller via Tchèquie, Pologne, Ukraine et Russie. Retour par les Pays Baltes.
23.500km au total dont 5000 en Mongolie.
C'est donc un long, parfois un peu trop long voyage.
J'ai apprécié la Russie après Novosibirsk en visitant Tomsk, les rives de l'Ienissei et le lac Baïkal. Très belle également la route qui descend de Mongolie vers Barnaul à travers l'Altaï. En revanche les grandes platitudes marécageuses entre Novosibirsk et l'Oural sont fastidieuses.
En Mongolie j'ai préféré le nord avec ses lacs et sa montagne douce. Beaucoup de nomades et de troupeaux. Des pistes pas toujours faciles à cause de dévers rendus glissants par les pluies. C'est une année humide avec beaucoup d'orages.
Dans le sud nous avons eu droit à de jolis bourbiers et des pistes transformées en torrents.
Le Gobi, pour moi plus un mythe qu'une émotion. L'erg de Khongor Els est un cordon de dunes posé sur une vague prairie. Le canyon de Khermen Tsav est superbe. Le coup de coeur du Gobi.
Nous n'avons eu aucun problème aux diverses douanes. Certes, ukrainiens ripoux, russes tatillons et lettons pénibles. Fouilles systématiques à l'entrée et à la sortie mais pas trop féroces. Pour les russes prohiber tout médicament contenant un morphinique. Eviter aussi un couteau trop grand ou une machette (confisquée) considérés comme des armes.
Et soyez patients...
Pour la Russie nous n'avions pas eu de visa 3 entrées car difficile de prendre un visa business à notre âge et avec nos véhicules. Les douaniers russes sont pointilleux sur ce sujet.Nous avons vu des italiens refoulés en voulant sortir de Mongolie pour ce motif. La situation devient alors compliquée...
Ne pas oublier de cocher la case "tourisme" sur le papier de migration. Pour l'avoir oublié le seul contrôle de police du voyage a été pénible.
Aucun souci d'approvisionnement en gasoil et en produits alimentaires où que ce soit.
On trouve de tout partout en Russie et seulement l'essentiel dans les villages mongols.
Pour les bivouacs aucun sentiment d'insécurité où que ce soit. Les gens sont partout très tolérants et discrets. Entre Novosibirsk et l'Oural difficile de trouver un endroit de bivouac accueillant sans trop de moustiques. Donc parking de TIR.
Globalement pas trop de soucis avec les moustiques. Deux ou trois soirées un peu piquantes. Prévoir un bon spray antimoustique.
Le plus désagréable du voyage: les routes russes. Le réseau dont les deux tiers sont à refaire est totalement inadapté à la densité de circulation actuelle. Et les chauffeurs adorent jouer à la roulette russe. Sensation de risque majeur permanent.
Après avoir pris le temps de digérer tout cela je vais imaginer un prochain voyage.
Je suis bien sûr à la disposition de ceux qui souhaiteraient des renseignements complémentaires.
Olivier Crasquin
Tout d'abord un grand merci à tous celles et ceux qui gentiment ont répondu à mes questions et m'ont donné informations, cartes et traces. Tout ceci m'a été bien précieux.
Partis le 15 mai à trois équipages: un Iveco, un Renault Master 4x4 et mon Toy78 cellule. Aller via Tchèquie, Pologne, Ukraine et Russie. Retour par les Pays Baltes.
23.500km au total dont 5000 en Mongolie.
C'est donc un long, parfois un peu trop long voyage.
J'ai apprécié la Russie après Novosibirsk en visitant Tomsk, les rives de l'Ienissei et le lac Baïkal. Très belle également la route qui descend de Mongolie vers Barnaul à travers l'Altaï. En revanche les grandes platitudes marécageuses entre Novosibirsk et l'Oural sont fastidieuses.
En Mongolie j'ai préféré le nord avec ses lacs et sa montagne douce. Beaucoup de nomades et de troupeaux. Des pistes pas toujours faciles à cause de dévers rendus glissants par les pluies. C'est une année humide avec beaucoup d'orages.
Dans le sud nous avons eu droit à de jolis bourbiers et des pistes transformées en torrents.
Le Gobi, pour moi plus un mythe qu'une émotion. L'erg de Khongor Els est un cordon de dunes posé sur une vague prairie. Le canyon de Khermen Tsav est superbe. Le coup de coeur du Gobi.
Nous n'avons eu aucun problème aux diverses douanes. Certes, ukrainiens ripoux, russes tatillons et lettons pénibles. Fouilles systématiques à l'entrée et à la sortie mais pas trop féroces. Pour les russes prohiber tout médicament contenant un morphinique. Eviter aussi un couteau trop grand ou une machette (confisquée) considérés comme des armes.
Et soyez patients...
Pour la Russie nous n'avions pas eu de visa 3 entrées car difficile de prendre un visa business à notre âge et avec nos véhicules. Les douaniers russes sont pointilleux sur ce sujet.Nous avons vu des italiens refoulés en voulant sortir de Mongolie pour ce motif. La situation devient alors compliquée...
Ne pas oublier de cocher la case "tourisme" sur le papier de migration. Pour l'avoir oublié le seul contrôle de police du voyage a été pénible.
Aucun souci d'approvisionnement en gasoil et en produits alimentaires où que ce soit.
On trouve de tout partout en Russie et seulement l'essentiel dans les villages mongols.
Pour les bivouacs aucun sentiment d'insécurité où que ce soit. Les gens sont partout très tolérants et discrets. Entre Novosibirsk et l'Oural difficile de trouver un endroit de bivouac accueillant sans trop de moustiques. Donc parking de TIR.
Globalement pas trop de soucis avec les moustiques. Deux ou trois soirées un peu piquantes. Prévoir un bon spray antimoustique.
Le plus désagréable du voyage: les routes russes. Le réseau dont les deux tiers sont à refaire est totalement inadapté à la densité de circulation actuelle. Et les chauffeurs adorent jouer à la roulette russe. Sensation de risque majeur permanent.
Après avoir pris le temps de digérer tout cela je vais imaginer un prochain voyage.
Je suis bien sûr à la disposition de ceux qui souhaiteraient des renseignements complémentaires.
Olivier Crasquin
) mais pour qui prévoit un peu de temps, les possibilités de pistes plus ou moins aventureuses sont innombrables. Je crois me souvenir que "dpm de base" voulait y faire une reco', je comprend mieux pourquoi maintenant !