Pistes de Roumanie
Posté : ven. 7 janv. 2011 19:03
A la demande de Gaetan, un retour d’expérience sur la Roumanie, ma destination favorite depuis quelques années. En 2010, j’ai convaincu quelques amis de m’accompagner pour explorer des pistes où je n’avais jamais osé m’aventurer seul. Un périple plus orienté franchissement que tourisme mais qui a l’avantage d’illustrer tous les cas de figures offerts par les pistes des Carpates…
Parcours
J’ai une préférence pour la moitié Nord de la Roumanie, un circuit de 2 000 km environ, en suivant les reliefs des Carpates. La méthode : un guide de voyage, Bleu, Lonely Planet ou Routard pour identifier les sites touristiques dignes d’intérêt. L’excellente carte «Atlas rutier si turistic ROMANIA» au 1 :300 000 éditée par Cartographia pour relier ces sites par des routes mal goudronnées ou des pistes principales à raison de 150 km par jour en moyenne.
Trace 2010

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Durée
Trois semaines au minimum.
Budget
Pour un véhicule et deux personnes, environ 1500 euros depuis la frontière française. Distributeurs de billets dans toutes les villes. En août 2010, 1 € = 4,2 Lei.
Formalités
Une carte d’identité suffit pour les ressortissants de la Communauté Européenne. Carte verte valide pour la Roumanie.
Approche
En coupant la route avec une nuit de sommeil, environ 1 500 km et un jour et demi depuis la frontière française jusqu’à la frontière roumaine. En passant par l’Allemagne, vignettes en Autriche (7,5 euro x 2), Hongrie (9 euro x 2), Roumanie 10 euro. Par la Suisse, ajouter 34 euro. Etapes culturelles possibles à Salzburg, Vienne ou Budapest.
Préparation
La météo peut être pluvieuse et c’était malheureusement le cas cette année. Dans ces conditions, on apprécie un couchage confortable et sec à l’intérieur du véhicule. Si on reste sur les pistes principales, des pneus mixtes et une sangle suffisent. Les pistes secondaires peuvent être très boueuses, des pneus Mud et un treuil ou un Tirfor avec une poulie-moufle sont indispensables. Sur place, les garagistes travaillent bien et pas cher. Les crevaisons se réparent chez les « Vulcanizare ».
Réseau principal
Les grands axes européens ont presque tous été modernisés et sont aujourd’hui en bon état mais la circulation y est intense et les roumains n’ont apparemment peur de rien !
Réseau secondaire
Il est composé pour moitié environ de goudron en mauvais état. C’est là qu’il faut être le plus vigilant car le goudron incite à accélérer et les surprises n’en sont que plus brutales. Il est impératif de rouler à vue et surtout ne pas faire confiance à la chance pour surmonter les « nids d’autruches », les affaissements de terrains ou les ponts arrachés par les inondations…

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L’autre moitié est constitué de pistes principales, généralement empierrées, inconfortables mais faciles, celles fréquentées par les gros camions grumiers sont pleines de nids de poules très éprouvants. C’est un niveau de difficulté suffisant pour une première découverte ou pour voyager seul car on à rarement besoin des 4 roues motrices par temps sec.

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Enfin il reste un important réseau de petites pistes. De facile à impossible tout peut arriver !

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Les plus blasés ou les plus téméraires passeront quelques soirées sur Google Earth pour valider des traces beaucoup plus techniques passant d’une vallée à l’autre par des chemins de débardage. Le relief est en général très marqué et peu de Way-Points sont nécessaires pour s’orienter efficacement en suivant les vallées. Il y a très peu d’interdiction pour l’instant, mais ce n’est pas une raison pour ne pas avoir un comportement exemplaire.

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Seul ou en groupe ?
On peut voyager seul et sans risque sur les pistes principales. Sur les pistes secondaire ou les chemins de débardage, un groupe de deux à trois voitures est parfait.
Sécurité
Pas pire qu’en France en prenant les précautions habituelles en ville. Dans les montagnes les loups et les ours évitent le contact avec l’homme, donc pas de risque à priori.
Bivouac
Le camping sauvage est autorisé en Roumanie. A condition de respecter les cultures, aucun problème hors agglomération. En cas de mauvais temps, il est toujours possible de trouver refuge dans les nombreuses « pensiune », sortes de gîtes ruraux. Les tarifs en demi-pension sont de l’ordre de 10 à 15 Euro /personne. On peut souvent y stationner et disposer des sanitaires pour le même prix ; une occasion de découvrir la cuisine locale, simple et savoureuse. Les campings sont généralement décevants.

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Ravitaillement
Produits de première nécessité dans tous les villages, produits frais vendus directement au bord des routes, supermarchés très modernes dans toutes les villes. Produits locaux, désormais de qualité convenable, environ moitié moins cher qu’en France. Grand choix de produits importés à des prix comparables à ceux pratiqués en France.
Carburant
Prix du Gazole comparable à la France. Aucun souci d’autonomie avec le réservoir d’origine, pensez seulement à faire systématiquement le plein à mi-réservoir pour éviter d’ avoir à écourter une étape.
Les incontournables.
La vie rurale traditionnelle dans les montagnes : paysans, pâtres, bûcherons, cueilleurs, etc…

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Les maisons typiques de chaque région, avec des variantes d’un village à l’autre en fonction des communautés
roumaines, hongroises, saxonnes, tziganes.

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Transylvanie : villes et villages saxons, avec une mention particulière pour le petit village de Viscri.

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Bucovine : monastères peints, les piste frontalières de Borodina au pasul Prislop

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Maramures : cimetière « joyeux » de Sapanta, train à vapeur de la vallée de la Vaser, les pâturages des Montii Gutâiului

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Carpates centrales : les cols à plus de 2000 m, la Transfagaras, les pistes des Muntii Capatânei

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Conclusion
La Roumanie est une destination facile. Pas de bateau à réserver, climat agréable, mais avec des risques de pluie. Le patrimoine culturel est riche et différent selon les régions. La population est accueillante et discrète, la signalisation facile à lire et à comprendre. Les bières et les vins sont à découvrir. Et les filles si jolies…
Parcours
J’ai une préférence pour la moitié Nord de la Roumanie, un circuit de 2 000 km environ, en suivant les reliefs des Carpates. La méthode : un guide de voyage, Bleu, Lonely Planet ou Routard pour identifier les sites touristiques dignes d’intérêt. L’excellente carte «Atlas rutier si turistic ROMANIA» au 1 :300 000 éditée par Cartographia pour relier ces sites par des routes mal goudronnées ou des pistes principales à raison de 150 km par jour en moyenne.
Trace 2010

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Durée
Trois semaines au minimum.
Budget
Pour un véhicule et deux personnes, environ 1500 euros depuis la frontière française. Distributeurs de billets dans toutes les villes. En août 2010, 1 € = 4,2 Lei.
Formalités
Une carte d’identité suffit pour les ressortissants de la Communauté Européenne. Carte verte valide pour la Roumanie.
Approche
En coupant la route avec une nuit de sommeil, environ 1 500 km et un jour et demi depuis la frontière française jusqu’à la frontière roumaine. En passant par l’Allemagne, vignettes en Autriche (7,5 euro x 2), Hongrie (9 euro x 2), Roumanie 10 euro. Par la Suisse, ajouter 34 euro. Etapes culturelles possibles à Salzburg, Vienne ou Budapest.
Préparation
La météo peut être pluvieuse et c’était malheureusement le cas cette année. Dans ces conditions, on apprécie un couchage confortable et sec à l’intérieur du véhicule. Si on reste sur les pistes principales, des pneus mixtes et une sangle suffisent. Les pistes secondaires peuvent être très boueuses, des pneus Mud et un treuil ou un Tirfor avec une poulie-moufle sont indispensables. Sur place, les garagistes travaillent bien et pas cher. Les crevaisons se réparent chez les « Vulcanizare ».
Réseau principal
Les grands axes européens ont presque tous été modernisés et sont aujourd’hui en bon état mais la circulation y est intense et les roumains n’ont apparemment peur de rien !
Réseau secondaire
Il est composé pour moitié environ de goudron en mauvais état. C’est là qu’il faut être le plus vigilant car le goudron incite à accélérer et les surprises n’en sont que plus brutales. Il est impératif de rouler à vue et surtout ne pas faire confiance à la chance pour surmonter les « nids d’autruches », les affaissements de terrains ou les ponts arrachés par les inondations…

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L’autre moitié est constitué de pistes principales, généralement empierrées, inconfortables mais faciles, celles fréquentées par les gros camions grumiers sont pleines de nids de poules très éprouvants. C’est un niveau de difficulté suffisant pour une première découverte ou pour voyager seul car on à rarement besoin des 4 roues motrices par temps sec.

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Enfin il reste un important réseau de petites pistes. De facile à impossible tout peut arriver !

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Seul ou en groupe ?
On peut voyager seul et sans risque sur les pistes principales. Sur les pistes secondaire ou les chemins de débardage, un groupe de deux à trois voitures est parfait.
Sécurité
Pas pire qu’en France en prenant les précautions habituelles en ville. Dans les montagnes les loups et les ours évitent le contact avec l’homme, donc pas de risque à priori.
Bivouac
Le camping sauvage est autorisé en Roumanie. A condition de respecter les cultures, aucun problème hors agglomération. En cas de mauvais temps, il est toujours possible de trouver refuge dans les nombreuses « pensiune », sortes de gîtes ruraux. Les tarifs en demi-pension sont de l’ordre de 10 à 15 Euro /personne. On peut souvent y stationner et disposer des sanitaires pour le même prix ; une occasion de découvrir la cuisine locale, simple et savoureuse. Les campings sont généralement décevants.

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Ravitaillement
Produits de première nécessité dans tous les villages, produits frais vendus directement au bord des routes, supermarchés très modernes dans toutes les villes. Produits locaux, désormais de qualité convenable, environ moitié moins cher qu’en France. Grand choix de produits importés à des prix comparables à ceux pratiqués en France.
Carburant
Prix du Gazole comparable à la France. Aucun souci d’autonomie avec le réservoir d’origine, pensez seulement à faire systématiquement le plein à mi-réservoir pour éviter d’ avoir à écourter une étape.
Les incontournables.
La vie rurale traditionnelle dans les montagnes : paysans, pâtres, bûcherons, cueilleurs, etc…

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Les maisons typiques de chaque région, avec des variantes d’un village à l’autre en fonction des communautés
roumaines, hongroises, saxonnes, tziganes.

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Transylvanie : villes et villages saxons, avec une mention particulière pour le petit village de Viscri.

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Bucovine : monastères peints, les piste frontalières de Borodina au pasul Prislop

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Maramures : cimetière « joyeux » de Sapanta, train à vapeur de la vallée de la Vaser, les pâturages des Montii Gutâiului

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Carpates centrales : les cols à plus de 2000 m, la Transfagaras, les pistes des Muntii Capatânei

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La Roumanie est une destination facile. Pas de bateau à réserver, climat agréable, mais avec des risques de pluie. Le patrimoine culturel est riche et différent selon les régions. La population est accueillante et discrète, la signalisation facile à lire et à comprendre. Les bières et les vins sont à découvrir. Et les filles si jolies…