[Partie 1] Voyage au Maroc en Juin 2009
Posté : mer. 17 nov. 2010 07:10
Ce compte rendu est scindé en plusieurs parties pour faciliter l'affichage des pages en raison du grand nombre de photos
Lien vers la partie 2 : viewtopic.php?f=27&t=69"
Lien vers la partie 3 : viewtopic.php?f=27&t=70"
Lien vers la partie 4 : viewtopic.php?f=27&t=72"
Première partie
Après avoir une première fois différé ce voyage prévu pour valider notre ensemble, nous avons pu finalement le maintenir et le préparer en une semaine.
Nous revenons pleinement satisfaits de la cellule et du Dmax. Nous avons quand même frôlé une grosse avarie, je vous en dirais plus dans le résumé qui va suivre.
Mardi 9 juin
Départ le matin à 6h 20, nous traversons la frontière espagnole à Biriatou et direction le pays basque par l'autopista de Bilbao - Vitoria Gasteiz - Burgos
Nous faisons la halte méridienne sur une aire dans les "Desfiladeros" en aval de Miranda de Ebro
Arrivés à Burgos nous choisissons le parcours par Valladolid, Salamanque, Cacérès, Séville et Algéciras que nous préférons maintenant à celui de Madrid - Grenade. C'est une "Autovia" quasiment sur tout le trajet, subsiste une trentaine de km en nationale au sud de Salamanque, mais les travaux avancent vite et d'ici quelques mois elle sera complètement achevée. Entre Séville et Cadiz c'est une autoroute payante.
Nous commençons à rechercher un camping à proximité de Mérida à l'"Embalse de Prosperina" que nous trouvons fermé, vraisemblablement abandonné. Sur le trajet nous avons repéré une piste que nous empruntons à la recherche d'une possibilité de bivouac. Finalement au bout de quelques centaines de mètres nous trouvons un coin de bivouac au bord de la piste.
Le soir un 4x4 s'arrête et nous demande ce que nous faisons, nous lui indiquons que nous allons manger sans indiquer que nous avons l'intention de rester dormir, il repassera après plus d'une heure, la nuit s'est bien passée, sans visite de la "Guardia civil".
Mercredi 10 juin
Trace du parcours au Maroc
Nous repartons vers 9 h sous le soleil direction Séville et Algéciras
Voici deux photos prises dans la traversée de Séville
Nous atteignons Algéciras à 13 h 50. Nous prenons les billets sur le port, le coût de la traversée avec la compagnie Balearia est de 213,40 euros, départ pour Ceuta à 15h 05. Il y a peu de véhicules à l'embarquement.
Descente du Ferry vers 16 h.
Vu le peu de passagers, nous nous disons que les formalités de la frontière vont être rapides, finalement nous trouvons une file de quelques dizaines de voitures qui attendent. Nous avons droit au contrôle de notre
température corporelle dans un portique de contrôle thermique, voir si nous ne sommes pas éventuellement porteur du virus H1N1. Ensuite nous faisons les formalités de police et de déclaration en douane du véhicule, j'avais préparé avant notre départ l'édition de la déclaration d'importation temporaire, cela gagne un petit peu de temps.
Nous sortons de la frontière à 16h 50, nous "gagnons" une heure il est donc 15h 50.
Nous roulons ensuite sur le bord de cote direction Tétouan, nous ne sommes pas repassés là depuis 2003, qu'est que cela a changé !!! Maintenant la route est un vrai boulevard avec des lampadaires, des bordures fleuries, plein de complexes en construction ou construits, on sent l'influence des promoteurs espagnols.
Photos de l'intérieur de Tétouan
Nous prenons ensuite la direction de Chefchaouen
Nous bifurquons direction Talembote à la recherche d'un bivouac, au bout de quelques km nous faisons demi tour car il y a de grosses rafales de vent et pas de pistes en vue
Nous dépassons le carrefour de Chefchaouen et au bout d'un km trouvons un piste qui monte face au massif de Chefchaouen.
Nous nous arrêtons sur une aire presque plate, je corrige l'assiette avec des pierres
Nous sommes au carrefour d'un petit chemin qui est un raccourci emprunté par les troupeaux de chèvres et les rifains qui habitent au dessus.
Nous passons une bonne nuit calme.
Jeudi 11 Juin
Chefchaouen - Bab Berret - Ketama - Tahar Souk
Trace de la journée
Ayant programmé et préparé ce voyage au dernier moment, nous n'avons pas d'objectif particulier si ce n'est que nous aimerions bien découvrir des coins où nous n'avons pas encore mis nos roues, style la région de Kétama qui a plutôt mauvaise presse dans certains guides, Taza que des amis spéléos m'ont recommandé et peut-être un tour à Merzouga pour revoir un employé d'hôtel avec qui nous avions sympathisé lors d'un voyage en 2003.
Pour la navigation, j'ai un GPS Garmin 60CX sur lequel j'ai chargé la carte que j'ai réalisée à partir de relevé de traces de colistiers du MarocEn4x4, les guides et waypoints de Gandini. Nous voulons tester la cellule sur piste, sans prendre de risque car nous sommes seuls.
Nous revenons avec plus d'un millier de photos, je vais essayer de faire une sélection des meilleures, soyez indulgents certaines ont été prises au travers du pare-brise qui n'était pas toujours très propre.
Photo du bivouac le matin
Départ 9 h 40 aprés avoir pris une bonne douche chaude.
Eboulement avant Bab Berred, il s'est produit en 1975 et a emporté plusieurs maisons (info donnée par Le Tahitien). Faut pas avoir peur !!, les constructions se trouvent dans la coulée de pierres qui arrive du haut du massif, un jour ou l'autre il y a aura des victimes.
Sur la route qui conduit à Kétama nous commençons à apercevoir au loin quelques jardins avec des plantes d'un vert bien soutenu, nous pensons de suite au cannabis. Sur le trajet nous sommes sollicités par des piétons, chauffeurs de voiture qui s'arrêtent quelques centaines de mètres devant nous après nous avoir dépassé, nous proposant du chitt ou mimant le maintien d'une cigarette entre l'index et le majeur. Sur la journée énormément de sollicitations, mais nous ne sommes pas venus pour consommer
) mais pour visiter cette région qui est vraiment superbe.
Repas à l'ombre des cèdres
Arrivée à Kétama,
C'est le jour du souk, beaucoup de monde. Nous faisons le plein de gasoil et demandons où se trouve une banque pour faire du change. La veille nous sommes arrivés trop tard, elles étaient déjà fermées dans les villes traversées après la frontière, mais il nous restait quelques centaines de dirhams de notre précédent voyage, ce n'était pas un problème.
Je vais donc faire du change, arrivé au guichet je présente mon passeport, l'employé de banque me répond : "Pas besoin de passeport, nous faisons le change comme cela, c'est une particularité à Kétama car il y a trop de transactions, cela prend trop de temps de remplir les formulaires avec les relevés d'identité..."
Un cordonnier qui répare à la main les chaussures et vend des chapeaux
Lors du stationnement dans la ville devant ce cordonnier le temps que Jacqueline fasse quelques courses, je suis sollicité plusieurs fois par des passants qui me proposent de passer chez eux pour découvrir la montagne et certainement autre chose)).
Nous repartons sur la route de Fès, sur les parcours de Gandini du tome 5 nous voyons une piste repérée M2 dans le guide qui fait le tour du massif Tidirhine. C'est une boucle d'une centaine de kms, en rouge sur la carte ci-dessous
Nous décidons de la prendre. Dans l'ascension nous sommes tout proche maintenant des champs de cannabis
C'est une piste d'argile sèche avec des saignées au départ qui se poursuivra par une piste pierreuse
Fleurs rencontrées sur les bords de la piste
Nous dépassons les dernières habitations et champs de cannabis et arrivons dans les forêts de cèdres
Plus beaucoup de traces de fréquentation de cette piste, nous bouchons un trou laissé par les eaux de ruissellement
Au bout d'une dizaine de kms, la piste est barrée par un cèdre qui s'est arraché
(, dommage c'était une belle piste.
Heureusement il y a assez d'espace pour faire un demi tour.
Nous rebroussons chemin et reprenons la route qui mène à Fès. Tous les flancs de la montagne sont verts de cannabis, certains irrigués et super entretenus.
A Ikaouen au nord de Taounate, nous retrouvons les champs de blé, la culture du cannabis ne serait plus autorisée au delà, d'après le guide Gandini. La région est également plus sèche, moins propice à cette culture qui a l'air friande d'eau.
Nous prenons la direction de Tahar Souk, trouver un bivouac ne sera pas trop facile ce soir là car peu de pistes, beaucoup de reliefs, les endroits plats sont dans des vallées habitées avec des oueds qui coulent, nous essayons d'éviter les endroits humides pour fuir les moustiques, finalement au bord d'une piste nous trouverons un petit coin plat.
Vendredi 12 Juin
Tahar Souk - Taza - Bab El Arba
Trace de la journée
Avant le départ je charge les parcours du tome 5 et décidons de combiner une partie du H et PH7 Parcours H en rouge
Parcours PH7 en bleu
La nuit s'est bien passée, malgré une température de 34 °C au coucher et 26 °C au réveil. Le matin, les moissonneuses à la faucille et convoyeurs sur âne s'affairent pour rentrer les gerbes vers leur maison.
Un petit poussin de perdrix ou autres est perdu, il passe tout proche de nous
Vues des paysages depuis le bivouac
Nous traversons Tahar Souk qui est tout proche et prenons la route direction Taineste en passant sur le barrage d'Astalou
La route en amont du barrage a souffert des intempéries des derniers mois
Nous arrivons au carrefour de la piste H qui nous conduira dans une succession de villages au travers de très beaux décors. Une Peugeot 205 sort au moment où nous arrivons, le chauffeur baisse la glace et nous indique que la piste est mauvaise. Je lui demande s'il y passe avec sa voiture, il me répond "Oui", nous nous y engageons, il a dû nous prendre pour un camping car.
Beaux aloès en bord de piste
Arrêt pour le repas à la sortie de la piste H
Nous prenons ensuite la piste PH7 toute proche
Meule et pressoir pour les olives
Dans cette région certaines moissons ne sont pas encore mûres
On rencontre des constructions avec des toits de lauze comme en Périgord où je suis né
Meule de paille ou foin caractéristiques de cette région
Champ d'oliviers
Sortis de la piste nous nous dirigeons vers Taza où nous ferons le plein de carburant et achèterons fruits et légumes.
Nous quittons Taza, cap vers le sud. Nous traversons des coins qui ressemblent aux paysages caussenards avec des forêts de chênes verts sur des plateaux calcaires. Ce massif renferme pas mal de cavités spéléologiques, mais je ne suis pas venu pour cela...
Nous recherchons un bivouac que nous trouverons au bout d'un champ de blé sous de petits chênes verts
Le temps est menaçant, on aperçoit des éclairs, une demie heure plus tard nous aurons droit à une belle averse.
Quel confort d'être à l'abri par rapport à notre ancienne installation avec tente de toit.
Lien vers la partie 2 : viewtopic.php?f=27&t=69"
Lien vers la partie 2 : viewtopic.php?f=27&t=69"
Lien vers la partie 3 : viewtopic.php?f=27&t=70"
Lien vers la partie 4 : viewtopic.php?f=27&t=72"
Première partie
Après avoir une première fois différé ce voyage prévu pour valider notre ensemble, nous avons pu finalement le maintenir et le préparer en une semaine.
Nous revenons pleinement satisfaits de la cellule et du Dmax. Nous avons quand même frôlé une grosse avarie, je vous en dirais plus dans le résumé qui va suivre.
Mardi 9 juin
Départ le matin à 6h 20, nous traversons la frontière espagnole à Biriatou et direction le pays basque par l'autopista de Bilbao - Vitoria Gasteiz - Burgos
Nous faisons la halte méridienne sur une aire dans les "Desfiladeros" en aval de Miranda de Ebro
Arrivés à Burgos nous choisissons le parcours par Valladolid, Salamanque, Cacérès, Séville et Algéciras que nous préférons maintenant à celui de Madrid - Grenade. C'est une "Autovia" quasiment sur tout le trajet, subsiste une trentaine de km en nationale au sud de Salamanque, mais les travaux avancent vite et d'ici quelques mois elle sera complètement achevée. Entre Séville et Cadiz c'est une autoroute payante.
Nous commençons à rechercher un camping à proximité de Mérida à l'"Embalse de Prosperina" que nous trouvons fermé, vraisemblablement abandonné. Sur le trajet nous avons repéré une piste que nous empruntons à la recherche d'une possibilité de bivouac. Finalement au bout de quelques centaines de mètres nous trouvons un coin de bivouac au bord de la piste.
Le soir un 4x4 s'arrête et nous demande ce que nous faisons, nous lui indiquons que nous allons manger sans indiquer que nous avons l'intention de rester dormir, il repassera après plus d'une heure, la nuit s'est bien passée, sans visite de la "Guardia civil".
Mercredi 10 juin
Trace du parcours au Maroc
Nous repartons vers 9 h sous le soleil direction Séville et Algéciras
Voici deux photos prises dans la traversée de Séville
Nous atteignons Algéciras à 13 h 50. Nous prenons les billets sur le port, le coût de la traversée avec la compagnie Balearia est de 213,40 euros, départ pour Ceuta à 15h 05. Il y a peu de véhicules à l'embarquement.
Descente du Ferry vers 16 h.
Vu le peu de passagers, nous nous disons que les formalités de la frontière vont être rapides, finalement nous trouvons une file de quelques dizaines de voitures qui attendent. Nous avons droit au contrôle de notre
température corporelle dans un portique de contrôle thermique, voir si nous ne sommes pas éventuellement porteur du virus H1N1. Ensuite nous faisons les formalités de police et de déclaration en douane du véhicule, j'avais préparé avant notre départ l'édition de la déclaration d'importation temporaire, cela gagne un petit peu de temps.
Nous sortons de la frontière à 16h 50, nous "gagnons" une heure il est donc 15h 50.
Nous roulons ensuite sur le bord de cote direction Tétouan, nous ne sommes pas repassés là depuis 2003, qu'est que cela a changé !!! Maintenant la route est un vrai boulevard avec des lampadaires, des bordures fleuries, plein de complexes en construction ou construits, on sent l'influence des promoteurs espagnols.
Photos de l'intérieur de Tétouan
Nous prenons ensuite la direction de Chefchaouen
Nous bifurquons direction Talembote à la recherche d'un bivouac, au bout de quelques km nous faisons demi tour car il y a de grosses rafales de vent et pas de pistes en vue
Nous dépassons le carrefour de Chefchaouen et au bout d'un km trouvons un piste qui monte face au massif de Chefchaouen.
Nous nous arrêtons sur une aire presque plate, je corrige l'assiette avec des pierres
Nous sommes au carrefour d'un petit chemin qui est un raccourci emprunté par les troupeaux de chèvres et les rifains qui habitent au dessus.
Nous passons une bonne nuit calme.
Jeudi 11 Juin
Chefchaouen - Bab Berret - Ketama - Tahar Souk
Trace de la journée
Ayant programmé et préparé ce voyage au dernier moment, nous n'avons pas d'objectif particulier si ce n'est que nous aimerions bien découvrir des coins où nous n'avons pas encore mis nos roues, style la région de Kétama qui a plutôt mauvaise presse dans certains guides, Taza que des amis spéléos m'ont recommandé et peut-être un tour à Merzouga pour revoir un employé d'hôtel avec qui nous avions sympathisé lors d'un voyage en 2003.
Pour la navigation, j'ai un GPS Garmin 60CX sur lequel j'ai chargé la carte que j'ai réalisée à partir de relevé de traces de colistiers du MarocEn4x4, les guides et waypoints de Gandini. Nous voulons tester la cellule sur piste, sans prendre de risque car nous sommes seuls.
Nous revenons avec plus d'un millier de photos, je vais essayer de faire une sélection des meilleures, soyez indulgents certaines ont été prises au travers du pare-brise qui n'était pas toujours très propre.
Photo du bivouac le matin
Départ 9 h 40 aprés avoir pris une bonne douche chaude.
Eboulement avant Bab Berred, il s'est produit en 1975 et a emporté plusieurs maisons (info donnée par Le Tahitien). Faut pas avoir peur !!, les constructions se trouvent dans la coulée de pierres qui arrive du haut du massif, un jour ou l'autre il y a aura des victimes.
Sur la route qui conduit à Kétama nous commençons à apercevoir au loin quelques jardins avec des plantes d'un vert bien soutenu, nous pensons de suite au cannabis. Sur le trajet nous sommes sollicités par des piétons, chauffeurs de voiture qui s'arrêtent quelques centaines de mètres devant nous après nous avoir dépassé, nous proposant du chitt ou mimant le maintien d'une cigarette entre l'index et le majeur. Sur la journée énormément de sollicitations, mais nous ne sommes pas venus pour consommer
) mais pour visiter cette région qui est vraiment superbe.Repas à l'ombre des cèdres
Arrivée à Kétama,
C'est le jour du souk, beaucoup de monde. Nous faisons le plein de gasoil et demandons où se trouve une banque pour faire du change. La veille nous sommes arrivés trop tard, elles étaient déjà fermées dans les villes traversées après la frontière, mais il nous restait quelques centaines de dirhams de notre précédent voyage, ce n'était pas un problème.
Je vais donc faire du change, arrivé au guichet je présente mon passeport, l'employé de banque me répond : "Pas besoin de passeport, nous faisons le change comme cela, c'est une particularité à Kétama car il y a trop de transactions, cela prend trop de temps de remplir les formulaires avec les relevés d'identité..."
Un cordonnier qui répare à la main les chaussures et vend des chapeaux
Lors du stationnement dans la ville devant ce cordonnier le temps que Jacqueline fasse quelques courses, je suis sollicité plusieurs fois par des passants qui me proposent de passer chez eux pour découvrir la montagne et certainement autre chose
)).Nous repartons sur la route de Fès, sur les parcours de Gandini du tome 5 nous voyons une piste repérée M2 dans le guide qui fait le tour du massif Tidirhine. C'est une boucle d'une centaine de kms, en rouge sur la carte ci-dessous
Nous décidons de la prendre. Dans l'ascension nous sommes tout proche maintenant des champs de cannabis
C'est une piste d'argile sèche avec des saignées au départ qui se poursuivra par une piste pierreuse
Fleurs rencontrées sur les bords de la piste
Nous dépassons les dernières habitations et champs de cannabis et arrivons dans les forêts de cèdres
Plus beaucoup de traces de fréquentation de cette piste, nous bouchons un trou laissé par les eaux de ruissellement
Au bout d'une dizaine de kms, la piste est barrée par un cèdre qui s'est arraché
(, dommage c'était une belle piste.Heureusement il y a assez d'espace pour faire un demi tour.
Nous rebroussons chemin et reprenons la route qui mène à Fès. Tous les flancs de la montagne sont verts de cannabis, certains irrigués et super entretenus.
A Ikaouen au nord de Taounate, nous retrouvons les champs de blé, la culture du cannabis ne serait plus autorisée au delà, d'après le guide Gandini. La région est également plus sèche, moins propice à cette culture qui a l'air friande d'eau.
Nous prenons la direction de Tahar Souk, trouver un bivouac ne sera pas trop facile ce soir là car peu de pistes, beaucoup de reliefs, les endroits plats sont dans des vallées habitées avec des oueds qui coulent, nous essayons d'éviter les endroits humides pour fuir les moustiques, finalement au bord d'une piste nous trouverons un petit coin plat.
Vendredi 12 Juin
Tahar Souk - Taza - Bab El Arba
Trace de la journée
Avant le départ je charge les parcours du tome 5 et décidons de combiner une partie du H et PH7 Parcours H en rouge
Parcours PH7 en bleu
La nuit s'est bien passée, malgré une température de 34 °C au coucher et 26 °C au réveil. Le matin, les moissonneuses à la faucille et convoyeurs sur âne s'affairent pour rentrer les gerbes vers leur maison.
Un petit poussin de perdrix ou autres est perdu, il passe tout proche de nous
Vues des paysages depuis le bivouac
Nous traversons Tahar Souk qui est tout proche et prenons la route direction Taineste en passant sur le barrage d'Astalou
La route en amont du barrage a souffert des intempéries des derniers mois
Nous arrivons au carrefour de la piste H qui nous conduira dans une succession de villages au travers de très beaux décors. Une Peugeot 205 sort au moment où nous arrivons, le chauffeur baisse la glace et nous indique que la piste est mauvaise. Je lui demande s'il y passe avec sa voiture, il me répond "Oui", nous nous y engageons, il a dû nous prendre pour un camping car.
Beaux aloès en bord de piste
Arrêt pour le repas à la sortie de la piste H
Nous prenons ensuite la piste PH7 toute proche
Meule et pressoir pour les olives
Dans cette région certaines moissons ne sont pas encore mûres
On rencontre des constructions avec des toits de lauze comme en Périgord où je suis né
Meule de paille ou foin caractéristiques de cette région
Champ d'oliviers
Sortis de la piste nous nous dirigeons vers Taza où nous ferons le plein de carburant et achèterons fruits et légumes.
Nous quittons Taza, cap vers le sud. Nous traversons des coins qui ressemblent aux paysages caussenards avec des forêts de chênes verts sur des plateaux calcaires. Ce massif renferme pas mal de cavités spéléologiques, mais je ne suis pas venu pour cela...
Nous recherchons un bivouac que nous trouverons au bout d'un champ de blé sous de petits chênes verts
Le temps est menaçant, on aperçoit des éclairs, une demie heure plus tard nous aurons droit à une belle averse.
Quel confort d'être à l'abri par rapport à notre ancienne installation avec tente de toit.
Lien vers la partie 2 : viewtopic.php?f=27&t=69"
