Re: Euskal-Go retour du Maroc.
Posté : dim. 20 janv. 2013 11:27
Bonjour.
Accompagnez nous dans les dunes, ce dimanche, en pensant à Raymond qui s'y amuse aujourd'hui, le veinard !
En route pour Merzouga et l'erg Chebbi. Après l'auberge Dar Kaoua, nous mettons le cap sur les dunes que nous apercevons au loin. Les pistes se recoupent dans tous les sens, caillouteuses pour la plupart. Au siècle dernier, sans GPS, on suivait les indiquations du "Routard" et la ligne téléphonique, c'était l'aventure !

Nous nous posons à l'ombre d'un épineux, et à quelques encablures des premières auberges de Merzouga pour pique-niquer. Il ne faut pas plus d'un quart d'heure à deux garçons motorisés pour nous repérer et venir troubler notre tranquillité: guides, aubergistes, bazaristes, chercheurs de fossiles ... Il nous faut beaucoup de patience et de diplomatie pour nous en débarrasser.

Nous contournons les grandes dunes par le nord avant de nous arrêter pour dégonfler. Nous sautons le premier petit cordon et zigzaguons entre les dunettes pour trouver notre chemin. Très vite, n'y tenant plus, nous entrons franchement dans le sable. Pendant une heure, nous jouons à saute-dunettes, une première pour Max qui se régale. Pour moi, je met la réparation d'Euskal-Go à rude épreuve, stupéfait quand je découvre sur les photos qu'en passant une petite dune je décolle les roues avant d'une bonne vingtaine de centimètres. Plus tard, en regardant soigneusement une vidéo, je remarquerai que Max en fait presque autant avec son camion de 5,5t.



Une piste de sable profond serpente dans le fond de l'oued entre les tamaris. La conduite est sensiblement la même que sur la piste boueuse de l'autre jour : obligation de rouler assez vite, l'arrière chassant de droite et de gauche en toute liberté.
Nous voulons profiter de la fin d'après midi dans la dune et nous nous engageons sur une crête à la recherche d'un bon point de bivouac. Un creux abrité nous accueille, invisibles dans un petit cirque de sable. Nous ne ferons pas ce soir l'ascencion de la grande dune mais nous cheminons un moment sur les crêtes. Avant la tombée de la nuit, nous faisons Max et moi, quelques passes de rugby dans le sable.



Un bon feu nous assure chaleur et grillades sous les étoiles. Une connection internet nous permet d'apprendre la présence de Jean et Luce au camping Océan des dunes près de Merzouga et d'y prendre rendez vous pour le déjeuner de demain.
Nous reprenons la longue piste sablonneuse à laquelle nous faisons quelques infidélités pour sauter une ou autre dunette et achevons le contournement par le sud. Pour remonter vers Merzouga nous entrons de nouveau dans le sable, histoire de nous amuser, mais de dunette en dunette, nous nous trouvons rapidemment dans des reliefs plus accentués : Nicole n'apprécie plus du tout. Je sors tout juste d'un trou profond. Max y reste bloqué : malgré plusieures tentatives, il n'en sortira qu'en dégonflant au maximum.



Nous retrouvons Jean et Luce au camping. C'est le moment de regonfler, pour les messieurs, tandis que les dames s'affairent à une lessive nécessaire. Nous faisons honneur au tagine aux oeufs et au olives commandé et offert par nos amis tarbais.


La digestion se fait au rythme du pas du chameau, agréable promenade sur le flanc de la grande dune qui me laissera une drole de démarche pour le restant de la journée.


Nous abandonnons Jean et Luce et prenons par la route la direction de Taouz. Des travaux au poste militaire nous obligent à un détour : les pseudo guides ne nous renseignent pas vraiment dans l'espoir d'être embauchés jusqu'à Zagora.
La piste principale est fréquentée par de gros camions qui desservent les mines après Djaid et creusent de profondes ornières inconfortables: nous passons plus au nord avant d'être obligés de revenir au cap sur cette mauvaise piste. La nuit tombe quand nous trouvons un coin de bivouac au pied du jbel.


A plutard.
Claude.
Accompagnez nous dans les dunes, ce dimanche, en pensant à Raymond qui s'y amuse aujourd'hui, le veinard !
En route pour Merzouga et l'erg Chebbi. Après l'auberge Dar Kaoua, nous mettons le cap sur les dunes que nous apercevons au loin. Les pistes se recoupent dans tous les sens, caillouteuses pour la plupart. Au siècle dernier, sans GPS, on suivait les indiquations du "Routard" et la ligne téléphonique, c'était l'aventure !
Nous nous posons à l'ombre d'un épineux, et à quelques encablures des premières auberges de Merzouga pour pique-niquer. Il ne faut pas plus d'un quart d'heure à deux garçons motorisés pour nous repérer et venir troubler notre tranquillité: guides, aubergistes, bazaristes, chercheurs de fossiles ... Il nous faut beaucoup de patience et de diplomatie pour nous en débarrasser.

Nous contournons les grandes dunes par le nord avant de nous arrêter pour dégonfler. Nous sautons le premier petit cordon et zigzaguons entre les dunettes pour trouver notre chemin. Très vite, n'y tenant plus, nous entrons franchement dans le sable. Pendant une heure, nous jouons à saute-dunettes, une première pour Max qui se régale. Pour moi, je met la réparation d'Euskal-Go à rude épreuve, stupéfait quand je découvre sur les photos qu'en passant une petite dune je décolle les roues avant d'une bonne vingtaine de centimètres. Plus tard, en regardant soigneusement une vidéo, je remarquerai que Max en fait presque autant avec son camion de 5,5t.


Une piste de sable profond serpente dans le fond de l'oued entre les tamaris. La conduite est sensiblement la même que sur la piste boueuse de l'autre jour : obligation de rouler assez vite, l'arrière chassant de droite et de gauche en toute liberté.
Nous voulons profiter de la fin d'après midi dans la dune et nous nous engageons sur une crête à la recherche d'un bon point de bivouac. Un creux abrité nous accueille, invisibles dans un petit cirque de sable. Nous ne ferons pas ce soir l'ascencion de la grande dune mais nous cheminons un moment sur les crêtes. Avant la tombée de la nuit, nous faisons Max et moi, quelques passes de rugby dans le sable.



Un bon feu nous assure chaleur et grillades sous les étoiles. Une connection internet nous permet d'apprendre la présence de Jean et Luce au camping Océan des dunes près de Merzouga et d'y prendre rendez vous pour le déjeuner de demain.
Nous reprenons la longue piste sablonneuse à laquelle nous faisons quelques infidélités pour sauter une ou autre dunette et achevons le contournement par le sud. Pour remonter vers Merzouga nous entrons de nouveau dans le sable, histoire de nous amuser, mais de dunette en dunette, nous nous trouvons rapidemment dans des reliefs plus accentués : Nicole n'apprécie plus du tout. Je sors tout juste d'un trou profond. Max y reste bloqué : malgré plusieures tentatives, il n'en sortira qu'en dégonflant au maximum.



Nous retrouvons Jean et Luce au camping. C'est le moment de regonfler, pour les messieurs, tandis que les dames s'affairent à une lessive nécessaire. Nous faisons honneur au tagine aux oeufs et au olives commandé et offert par nos amis tarbais.


La digestion se fait au rythme du pas du chameau, agréable promenade sur le flanc de la grande dune qui me laissera une drole de démarche pour le restant de la journée.
Nous abandonnons Jean et Luce et prenons par la route la direction de Taouz. Des travaux au poste militaire nous obligent à un détour : les pseudo guides ne nous renseignent pas vraiment dans l'espoir d'être embauchés jusqu'à Zagora.
La piste principale est fréquentée par de gros camions qui desservent les mines après Djaid et creusent de profondes ornières inconfortables: nous passons plus au nord avant d'être obligés de revenir au cap sur cette mauvaise piste. La nuit tombe quand nous trouvons un coin de bivouac au pied du jbel.


A plutard.
Claude.
