Casa Trotter

Bonjour ivecogitation merci pour ton post , il donne envie d'y revenir , même si je vois que certains ont compris l'intérêt qu'ils pouvaient trouver auprès des touristes . Bye .

Bonjour Ivecogitation,

Merci pour ce très beau reportage réalisé dans la foulée de votre voyage. Tout est magnifique, mais, ce qui m'a le plus bluffé c'est la photo de la source au pied du cirque formé par des grandes dunes, la verdure, le troupeau de chevaux ! Un spectacle qui paraît un peu irréel...

Encore des choses étonnantes dans la suite de votre récit? On patiente.

Amicalement
Gilbert

Bonjour à tous et merci pour vos commentaires.

@Antouka : il y a beaucoup de paysages qui nous ont paru irréels durant le voyage...

Aujourd'hui nous prenons une piste qui nous fait franchir un col avant de redescendre sur le la Khar Nuur, bine placé dans le récit cette fois-ci.









Depuis le col, la vue est incroyable on a l'impression d'être dans un tableau dessiné aux pastels secs !







Puis ce sont d'énormes blocs de roches qui parfois font penser à des moai de l'île de Pâques. On arrive ensuite à une arche monumentale, tout est surprenant avec le jeu des ombres sur les reliefs.











Puis, après un dernier col nous apercevons enfin le lac.

















Nous roulons un peu pour dépasser les camps de "gers" pour les touristes, il y a quelques voitures. Il est possible qu'à certaines périodes de l'année l'entrée soit payante car le site est clôturé avec des plots en béton et l'entrée se fait en passant devant une petite guérite avec barrière, guérite vide et barrière levée pour l'heure. La balade à pied dans les dunes sera vite écourtée, une énorme averse nous tombe dessus, annoncée depuis pas mal de temps par les gros nuages noirs.

Salut Annick et Pierre,

Belle balade, merci pour le reportage. En effet, ça donne vraiment envie d'y retourner. Avec le Sahara, la Mongolie est une destination magique.
Cette échappée vous a t-elle donné envie d'y retourner deux ou trois mois lorsque vous en aurez l'occasion ?
Avez-vous eu le temps de faire de la vidéo ?

Bon retour et à bientôt !

Bonjour Cyril,

Je ne pense pas que nous programmerons cette destination à nouveau, pour l'instant voyager 2 ou 3 mois d'affilée ne nous tente guère, et comme de toute façon nous ne pouvons pas, nous faisons autrement.

Pierre a fait de superbes images, même si à cause du vent souvent violent les sorties du drone ont été limitées, il est en train de terminer le montage du film et je mettrai le lien dans le post lorsqu'il sera prêt.

Bien amicalement,

Annick et Pierre

Il fait un froid de gueux ce matin . Un rapide coup d'œil à l'extérieur et on comprend pourquoi : il a neigé sur les montagnes de l'autre côté du lac. Le temps de se préparer et il tombe de la neige fondue qui nous fait renoncer à notre balade dans les dunes, de toute façon tout est bouché. On va viser Uliatsai pour du ravitaillement en GO, en eau et en vivres.











Arrivés à un premier col, on est poursuivi par des rideaux compacts de nuages, on comprend vite de quoi il s'agit quand une averse de grésil s'abat sur nous !! Puis tout s'apaise et on retrouve un peu de lumière en perdant de l'altitude.













Au passage d'un autre col, c'est la neige qui s'invite.







Et grand soleil en arrivant à Uliatsai. Le plein de gas oil se révèlera un peu compliqué car la ville subit une coupure de courant généralisée. Un petit espoir lorsque dans une station nous apercevons une femme en train de mettre en route un générateur : malheureusement ses efforts répétés n'aboutiront qu'à noyer le moteur. Nous trouvons enfin une station en dehors de la ville alimentée par son propre groupe électrogène. Ouf ! Puis c'est l'eau à la maison de l'eau, ici pas de carte, mais on paie ce que l'on prend. La plupart du temps cette corvée échoit aux enfants comme nous l'avons constaté à plusieurs reprises. Et ils en font du chemin avec leurs petits chariots et leurs gros bidons !!









En fin de journée nous trouvons un chouette bivouac. Durant la nuit je suis réveillée par la pluie qui tambourine sur le toit... mais au matin tout est calme, et pour cause !



Bivouac du soir bonsoir !

Et pour cause ! la pluie s'est transformée en neige donnant au paysages des allures fantomatiques.

























Dès que nous perdons de l'altitude, la neige se transforme en crachin. A midi nous sommes dans un village où nous essayons vainement de trouver un "guanz" ces cantines où l'on peut manger ce qui est prêt. Mais nous trouvons porte close partout où nous nous arrêtons. La taille des temples dans ces petits villages est toujours une surprise, mais nous avons aussi chez nous d'imposantes églises dans des villages de rien du tout.







Sur la piste qui doit nous mener à Altaï, nous faisons un crochet pour aller débusquer quelques peintures rupestres bien cachées dans un massif. Nous tournerons quelques heures avant de réussir à localiser la paroi, mais la balade est plaisante, il fait chaud et la vue est magnifique. Le premier panneau est enfin trouvé mais pour ce qui est du second, on voit nettement que le dalle été descellée et emportée, quelle tristesse !! Nous trainons encore un peu sur le site, ravis d'avoir chaud, puis nous reprenons la piste jusqu'à un bivouac utilitaire avant Altaï

Nous sommes à Altaï en début de matinée. Comme tous les matins nous avons droit à la grisaille. Le temps de faire le complément de gas oil et quelques courses, la neige se met à tomber. Arrivés au départ de la piste, il y en a déjà 5 bons centimètres et ça continue à tomber dru : le problème c'est qu'on ne voit plus de traces et on ne sait pas où est la piste. La question se pose : on continue ou on attend que ça s'arrête ? Un coup d'œil à une animation météo satellite et nous constatons que le gros paquet de neige s'évacue vers le nord ouest alors que nous allons vers le sud est. Un bon point. Et pendant que nous sommes arrêtés, 2 voitures arrivent en sens inverse nous livrant des traces toutes fraîches : en route vers Biger ! Nous ne verrons pas grand chose sur cette partie du trajet, visibilité réduite parfois à quelques mètres, la neige disparaissant tout à coup dès que nous perdons de l'altitude.



















Le soleil réapparaît dans l'après-midi et nous attaquons une belle piste dans la plaine longée par de magnifiques montagnes.























Dans la plaine nous effarouchons quelques petits groupes de gazelles.





La pluie nous rattrapera avant Biger, nous ne ferons pas d'arrêt au monastère abandonné, mais cessera opportunément au moment de poser le bivouac.

c'est magnifique ! merci et vivement la suite !

Bonjour

Toujours aussi beau !
Les gars en moto n'ont pas l'air effrayé par la neige ...

Bonjour,
Le titre est vraiment bien choisi, c’est un festival de jeux de lumières sur des paysages immenses et vides, tels que je les aime ! La météo, par contre....

MERCI pour ces photos !! ça me rappelle d'excellents souvenirs, pour y être allé.
aurais tu enregistré des traces?? intéressant de voir par où tu es passé.
merci encore

zebulon54 a écrit : lun. 9 oct. 2023 22:39
Les gars en moto n'ont pas l'air effrayé par la neige ...

Le passager arrière est en fait une passagère, la tête entourée d'un foulard et une paire de lunettes de soleil sur le nez, stoïque, les mains bien enfoncées dans les poches de son del. Nous étions déjà sur la descente lorsque nous les avons croisés, la neige ne s'était pas encore accumulée à cet endroit là. Ils allaient sûrement à Altaï et allaient attaquer la partie plus enneigée. Pour ajouter au charme de la balade, la piste était pleine de trous affreux.

K_Anne_AK
Le titre est vraiment bien choisi, c’est un festival de jeux de lumières sur des paysages immenses et vides, tels que je les aime ! La météo, par contre....

Eh bien c'est sans doute cette météo qui nous a permis de profiter de ces jeux d'ombres et de lumières, ceci compensant cela ! Autant dire que nous n'avons jamais réussi à manger dehors, les sièges et la table de camping fournis n'ont pas quitté les coffres ! C'est vrai qu'on ne s'attendait pas à avoir aussi froid...

panou-nice » mar. 10 oct. 2023 09:25

MERCI pour ces photos !! ça me rappelle d'excellents souvenirs, pour y être allé.
aurais tu enregistré des traces?? intéressant de voir par où tu es passé.
merci encore

Ravie que cela vous plaise et vous rappelle de bons souvenirs. Comme expliqué au début du post, nous avons eu très peu de temps pour préparer ce voyage, nous avons rentré les points fournis par Cécile et Laurent dans leur livre et utilisé Osmand où nous avons été surpris de la quantité de pistes et traces qui y sont répertoriées. D'autre part, on ne fait pas vraiment de hors piste en Mongolie, sauf à vouloir aller explorer un endroit très à l'écart. En ce qui nous concerne nous sommes restés sur les pistes et nous avons constaté à la consultation de divers comptes-rendus publiés sur Casa (0c07, Higloo, Cricri1333 par exemple) que nous sommes souvent passés aux mêmes endroits. Nous n'avons pas enregistré de traces arrières car les cheminements ne sont pas compliqués à trouver.

Magnifiques ces montagnes enneigées!
Encore un peu (de neige) et vous auriez peut-être pu rester bloqués, au moins temporairement non? Bien qu'en Mongolie, rien n'empêche -si congère -d'en faire le tour...
Impossible aussi de se réfugier dans un hébergement en dur, en dehors de qq villes. Vous avez eu le nez fin de louer un véhicule avec chauffage!
Savez-vous si cette météo est habituelle en septembre?
A+ pour la suite!
Marie

Bonjour Marie,

Le seul endroit où nous nous sommes posés la question c'est pour le trajet Altaï-Biger et ce fameux col à passer. On s'est dit que dans le pire des cas on ferait demi tour sur nos traces qui n'auraient pas entièrement disparu et on avait repéré un hôtel en dur à Altaï où on aurait pu se poser. Si on a de la connexion les animations météo satellites sont très utiles, nous y avons eu recours à plusieurs reprises. Pour le véhicule nous voulions à tout prix un véhicule où on n'a pas besoin de sortir pour aller dans l'espace nuit. En revanche nous avons fait quelques adaptations perso : nous sommes grands tous les 2 et l'espace du lit sous le toit relevable nous contraignait à être collés le long de la toile, ce qui était glacial. Après 3 nuits, nous avons fini par trouver une solution en installant Pierre sur la banquette du bas, bouchant l'espace avec nos sacs de voyage et la caisse de bouffe le tout recouvert d'un des 2 matelas autogonflant emporté. Ainsi Pierre était presque confortablement installé en bas et en haut je pouvais dormir au milieu du matelas sans être en contact avec la toile.
Je ne sais pas du tout si ces conditions sont habituelles en cette saison, je pense qu'elles n'ont rien d'exceptionnel, et de toute façon tout peut changer du tout au tout sur une journée. La température peut monter jusqu'à 12 ou 14° dans la journée, mais à cause du vent glacial, le ressenti est tout autre. Bon on avait prévu tout ce qu'il fallait en vêtements chauds, le loueur nous a fourni 2 sacs de couchages performants chacun, donc il n'y a pas eu de problème, c'est juste que ce n'est pas très agréable de passer 24 jours dans 3 m3 alors qu'on a sous les yeux des immensités quasi désertiques

Annick

Et on se remet en route. Quel plaisir ce matin de se réveiller avec le soleil ! Pendant qu'on range la voiture quelques vaches s'approchent et nous regardent avec curiosité. Nous reprenons la piste, la neige d'hier commence à fondre sur les montagnes. Le cadre est toujours magnifique. Un petit canal d'eau pure nous permet de refaire le plein d'eau.



















A midi nous trouvons un coin de pique-nique assez tranquille avec vue montagne.









Le bivouac du soir est superbe et nous fêtons notre première journée sans aucune goutte de pluie depuis le départ

Après Shinejinst nous avons mis le cap plein sud en direction du site de Noggon Tsav et du village d'Ekhiin Gol. La première partie de la piste ce matin est assez monotone. Autour de quelques sources, des campements sont installés avec leurs troupeaux, nous y croisons beaucoup de chameaux. Pour le pique-nique nous faisons halte à côté du seul relief de la matinée, baptisé l'enclume. Le vent est toujours présent, nous arrivons à nous mettre à l'abri tant bien que mal.







Nogoon Tsav











Un peu avant d'arriver à Ekhiin Goliin, un panneau nous annonce que nous rentrons dans une zone protégée mais je n'arrive pas à en trouver le nom. La traduction des interdits est assez cocasse, il est notamment interdit d'arriver en bateau sans avoir prévenu les autorités compétentes et avoir obtenu les autorisations nécessaires . Les campements de yourtes avec troupeaux sont aussi strictement réglementés : il reste dans cette zone quelques spécimens de l'ours du Gobi, appelé mazaalai, une sous espèce d'ours brun beaucoup plus petit et principalement herbivore, d'où l'intérêt de protéger les zones herbeuses du surpâturage. Il serait aujourd'hui en danger critique d'extinction avec seulement une cinquantaine d'individus. Le gardien du parc supplée aux besoins en nourriture et en eau dans des points bien précis, des apports sans lesquels l'animal ne pourrait pas survivre. Nous n'avons vu ni l'ours, ni l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours. En revanche nous tombons sur un joli bosquet !









Ekhiin Goliin est un endroit totalement hors du temps ! Considéré comme le village le plus sud et le plus chaud de la Mongolie, nous sommes à seulement 100 km de la frontière chinoise. Il y a une quinzaine d'années, seules 3 familles vivaient là : celle du gardien du parc, celle du garde frontière et celle du responsable de la station météo qui est toujours là. Le gouvernement a essayé de lancer une zone de maraîchage grâce à la source qui alimente le village, et notamment la culture de tomates. On se demande dans quel état ces dernières seraient arrivées à destination sur les étals quand on voit l'état des pistes pour rejoindre un seul axe à peu près carrossable. Bref, le projet a capoté, mais plusieurs familles sont tout de même venues s'installer et cultivent quelques parcelles de légumes. C'est aussi le seul endroit où nous avons vu des cochons. A notre arrivée en fin d'après-midi, il fait chaud et quelques bambins de 2 ou 3 ans jouent tout nus autour des yourtes, couverts de poussière. De la source ne coule qu'un mince filet d'eau pas très engageant...





Nous dépassons le village pour aller nous installer plus loin sur une sorte d'îlot couvert d'arbres. La sécheresse fait là aussi des ravages et certains arbres morts prennent des allures animales.

A partir d'Ekhiin Goliin nous traçons plein est pour rejoindre Kermen Tsav.







Avant de repiquer vers la plaine nous traversons une ancienne mine où il ne semble pas y avoir beaucoup d'activité. Nous n'y verrons qu'un homme sortant d'une yourte et un chien qui tient absolument à mordre nos pneus !!





Une fois ces 3 reliefs dépassés, l'immensité du Gobi se déploie devant nous : pas un bruit, pas un insecte, pas une plante, impressionnant et grandiose.







Les premiers reliefs aux couleurs rouges annonciateurs de Kermen Tsav.










Et le site proprement dit, une arrivée à une heure parfaite pour la lumière de fin d'après-midi sur les falaises rouges. Magnifique !! Et nous sommes tout seuls !!

























Pour le bivouac, nous délaissons l'emplacement conseillé dans le guide pour nous installer un peu plus en hauteur de manière à avoir le soleil du matin dans la voiture : bien nous en a pris, car à la nuit tombée deux faisceaux de phares balaient le petit canyon en question, 2 voitures d'un tour operator qui mettent directement le cap sur le fameux emplacement. Fin d'une journée encore une fois exceptionnelle !

lieu exceptionnel. Que de souvenirs.
Pour les mines, la Corée du sud réalise des forages pour rechercher les minéraux. Si une exploitation a lieu, l'or est pour la Mongolie les autres minéraux ou terres rares partent vers la Corée du Sud.

Pfouiiii que c'est beau et que ça fait envie !

Les photos sont toutes plus belles les unes que les autres, merci pour le partage de ce magnifique voyage

Quel régal !!! Ça fait vraiment envie…

Superbe!!!

Quel pays ! Complètement hors du commun !
Vous avez fait combien de photos ? Ce doit être difficile de faire le tri, merci !

Bonjour à tous et merci pour vos commentaires.

@Cricri1333, merci pour le complément d'information à propos des mines. Est-ce que les expéditions vers la Corée transitent par la Chine ? Le pourquoi de ma question apparaîtra d'ici quelques posts.

@Anne, oui c'est un pays très surprenant. Pour les photos, environ 1000, pas beaucoup plus, et une bonne moitié à jeter, mal cadrées, redondantes, contre-jour, floues, etc... Publier sur casa m'aide pas mal à faire le tri.

Dans tout voyage, il faut qu'il y ait une journée de , la voici qui commence en fanfare. Bon choix d'orientation du véhicule hier soir pour avoir le soleil au réveil : il pleut et le ciel est tellement bas qu'on le dirait posé sur le relief de Kermen Tsav. Et puis c'est quoi ces gens grimpés sur les rochers en attendant d'hypothétiques lueurs qui enflammeraient les rochers mais qui refusent obstinément de percer sous les nuages ? Ah non, ça ne va pas du tout ça, on a trop pris l'habitude d'être absolument seuls sur les sites, cette intrusion nous contrarie . Cela dit je plains ce pauvre groupe de touristes arrivés jusque là pour avoir le site sous une lumière moins favorable. Quoi que.. Le ciel plombé offre des nuances assez particulières. Nous levons le camp en nous disant que le soleil risque de revenir dans la journée comme souvent. Un peu avant midi, La voiture tire soudainement et brutalement à droite. Arrêt immédiat et constat sans surprise, le pneu avant droit est à plat. Notre chance c'est que cela nous arrive sur un terrain plat et dur. Petit moment de flottement : allons-nous réussir à ouvrir le cadenas de sécurité qui verrouille la roue de secours, neuve, et s'ouvre avec la clé de contact... on retient son souffle et... ça marche ! Ouf !! Pendant la petite heure nécessaire au changement nous aurons droit à une averse soutenue suivie de bourrasques de vent. C'est fait. Nous repartons et roulons encore un peu avant de trouver à s'abriter du vent le temps de la pause de midi. Un homme à moto s'approche et s'arrête intrigué par notre toit relevé. Les échanges sont toujours très succincts, mais je lui propose un café qu'il accepte, et en attendant il me tourne le dos et soulage sa vessie qui vraisemblablement en avait bien besoin. Il s'abrite dans une encoignure de rocher, je lui porte son café et quelques biscuits et je retourne me mettre à l'abri dans la voiture. Une fois qu'il aura terminé, il m'appellera à grands cris pour que je vienne chercher sa tasse, puis enfourchera sa moto et repartira comme il est venu .









Le plafond reste obstinément bas, pas de soleil du tout mais le paysage nous réserve de jolies surprises minérales. En milieu d'après-midi nous arrivons à une source assez connue, la source de Naran Daats, un campement de yourtes pour touristes en atteste. L'endroit est sûrement très agréable lorsqu'il ne pleut pas, pour le moment, un magnifique chameau prend la pose sur fond vert. A partir de là la question se pose : faire le détour pour aller voir un massif granitique aux formations rocheuses particulières ou tracer directement sur Gurvantes pour faire réparer notre roue ? Voiture à l'arrêt, les essuie-glaces rythment le décompte des minutes nécessaires à la réflexion... Nous prenons un double pari : celui de ne pas crever une 2ème fois d'ici demain et de voir réapparaître le soleil.

















Arrivés sur le site, nous laissons la voiture sur le parking -désert- et nous offrons une balade vivifiante sous la pluie...

Gagné ! Ce matin le soleil est bien au rendez-vous avec un petit 3° à l'extérieur et un petit 5 à l'intérieur de la voiture ! On profite de l'aubaine pour aller balader dans ce massif aux formes étranges. C'est très ludique et ça nous change d'hier ! Puis nous mettons le cap sur Gurvantes où nous trouvons un petit garage qui va s'occuper de notre pneu. Son atelier ne paie pas de mine mais il y a tout ce qu'il faut. Nous avons une micro fuite sur un flanc que le garagiste aura du mal à trouver, sans doute provoquée par une épine. En attendant la fin de la réparation, je regarde le manège des enfants qui font des allées et venues à la maison de l'eau avec leurs chariots et leurs bidons. Certains vont repasser plusieurs fois. La réparation va nous coûter l'équivalent de 2,70 €. Nous reprenons la piste

























Quelques kilomètres après Gurvantes, nous coupons à angle droit une impressionnante piste tracée au bull qui descend plein sud. Au nord une file impressionnante de camions attend le chargement de ce qui est extrait de la mine juste au-dessus. Mes photos ne sont pas terribles car prises au zoom maxi, mais c'était l'objet de ma question à Cricri1333 : la piste plein sud à cet endroit-là ne peut mener qu'en Chine non ?





Nous poursuivons sous le soleil, le long d'une impressionnante barre rocheuse jusqu'à l'entrée d'un immense canyon où nous mettrons en fuite quelques petits groupes de gazelles. Un petit canyon perpendiculaire un peu plus intime fera l'affaire pour le bivouac du soir.