Casa Trotter

Merci Anne, je me demandais où tu étais passée !
ben c'est vrai que la Turquie, ça m'inspire toujours...
En fait, je fais quelques petites vidéos que je poste au fur et à mesure, j'en ai programmé 2 pour la fin octobre car on a un problème !
Alors le problème, c'est qu'on est obligés d'aller en Irlande pendant 2 semaines.
Pourquoi ? Parce que "finement", j'avais pris un billet de ferry Cherbourg-Rosslare pendant le confinement en pensant que ça allait s'arranger...
Résultat : ils n'ont pas voulu me rembourser mais m'ont octroyé un avoir à consommer avant le 31 décembre.
Donc, pas le choix, il faut partir en voyage...
C'est une vrai souffrance mais on va se forcer !
Bon pour le moment notre cœur est encore en Asie mineure mais après quelques Guinness, on va voir !
Encore merci !
Raphaël

Bonsoir à toutes et tous. Cette semaine, vous allez vous demander si on a réussi à entrer en Géorgie.
On avait droit à 3 essais, comme au saut à la perche. Il fallait ça ! Quel cirque !
Les frontières s'ouvrent et se ferment au gré de l'humeur des dirigeants, le test PCR devient obligatoire la veille de notre arrivée (paraît-il...).
Il fallait être motivés pour y entrer mais finalement, sans dévoiler la suite, on a pu passer en Géorgie... Pour un pays qui se veut proche de l'UE (oui, je sais, c'est bizarre), c'était un peu agaçant, toutes ces tracasseries !
Mais avant, on a pu visiter la cité arménienne d'Ani, site très touchant de par son histoire riche mais aussi grâce à sa position géographique unique.
On a beaucoup aimé. On a aussi trouvé que les turcs prennent soin de ce lieu sans occulter la présence arménienne pendant des siècles. Peut-être un signe qu'un jour la situation pourrait s'améliorer dans ce coin (on a eu quelques jours plus tard la preuve que les relations économiques entre les deux pays existent).
Puisqu'on a été refoulés de Géorgie à l'est, on a longé la frontière jusqu'à Batoumi, seule frontière encore ouverte. Très beaux paysages vers Ardahan, Artvin avec les plantations de thé.
La côte de la Mer Noire se bétonise progressivement mais l'accueil reste excellent, on est en Turquie !
Si ma vidéo ne vous saoule pas, je vous y explique pourquoi on a eu autant de difficultés à entrer en Géorgie, certes à cause du Covid mais pas que !

Ani 1:



Ani 2 :



Entre Turquie et Géorgie, vers Aktas (nord de Cildir) :



Au-dessus d'Ardahan, beau bivouac :



La Mer Noire à Hopa :



Bonne semaine à tous.



Raphaël

Quel suspense ! Avez-vous enfin pu franchir cette frontière...
Quoi qu’il en soit, merci pour cette visite d’Ani, lieu émouvant même si un peu décevant.

Bonne balade en Irlande, tu nous raconteras aussi, j’espère ?

Bonjour

Bien sympa cette (longue) video sur les tracasseries covidiennes aux confins de la Turquie
Cette satanée pandémie met les nerfs de voyageurs à l'épreuve, encore plus que d'habitude
Beaucoup de personnes ne comprennent pas pourquoi nous souhaitons voyager en cette période et donc ne débordent pas d'efforts
Une pensée pour tous ces routiers qui restent bloqués des jours durant.

Bonjour à toutes et tous. Je tente une mise à jour ce soir depuis Londonderry !

Une fois en Géorgie, on pourrait penser qu'on va y rester un moment au regard des difficultés à y venir. Mais non, on décide de seulement transiter pour commencer par l'Arménie. Bon c'est vrai qu'on profite aussi du fait que notre PCR turc soit encore valable pour franchir la frontière arménienne.

Après un bon parcours russe il y a plusieurs années, on retrouve dans le sud de la Géorgie les disparités flagrantes de ces contrées, non sans une pointe de plaisir. Pour certains habitants, c'est moins drôle. Les SUV hybrides à 80000 euros côtoient les mamies qui achètent des tomates au bord du caniveau pour manger le midi...

Les routes sont certes pittoresques mais aussi dangereuses, on évite de rouler la nuit, qui plus est le vendredi soir après l'apéro local...

100 kilomètres en 8 heures par les "routes de montagne" pour atteindre Vardzia, ville troglodytique au sud du pays.

La balade est sympathique, au gré des tunnels et cavités moyenâgeuses. La région est cosmopolite : arméniens, russes et géorgiens se partagent l'espace.

Les paysages de la frontière Géorgie-Arménie ne sont plus pittoresques mais carrément bucoliques !

En Adjarie :



Vardzia 1 :



Vardzia 2 :



Vardzia 3 :



Entre Géorgie et Arménie :



Et la vidéo de la semaine :




On va passer la frontière !

Des moments bien marrants, dans ton récit :-)
Quant à la foule dans la visite des troglos, c'est comme ça que j'aime.
Pour ce qui est des routes géorgiennes, vas dans les Stans, après tu les trouveras pas si mauvaises que ça ;-)

Abuse pas de la Guiness pour être en état de nous présenter la suite !

Cette traversée rapide de la Géorgie montre effectivement le contraste du réseau routier avec la Turquie, qui a beaucoup développé le sien depuis 15 / 20 ans !
J’aime votre enthousiasme et votre émotion à l’idée d’être là, avec le véhicule. C’est autre chose que de débarquer en avion !

oc07 a écrit : lun. 1 nov. 2021 15:17 Des moments bien marrants, dans ton récit
Quant à la foule dans la visite des troglos, c'est comme ça que j'aime.
Pour ce qui est des routes géorgiennes, vas dans les Stans, après tu les trouveras pas si mauvaises que ça

Abuse pas de la Guiness pour être en état de nous présenter la suite !

Hello à tous, salut Olivier. Pour la Turquie, tu restes mon maître à penser. Pour la Guinness, je bois aussi tes paroles...
Mais bon, j'ai quand même goûté. Et puis aussi la Smithwiks. J'ai fini par la Killian's.
Je n'ai plus soif..
A noter que si l'UE a préconisé un maximum de 0.5 g d'alcool par litre de sang, l'Irlande a choisi d'aller jusqu'à 0.8... avec l'Angleterre et ... Malte !
A la prochaine !
Raphael

K_Anne_AK a écrit : mer. 3 nov. 2021 08:06 Cette traversée rapide de la Géorgie montre effectivement le contraste du réseau routier avec la Turquie, qui a beaucoup développé le sien depuis 15 / 20 ans !
J’aime votre enthousiasme et votre émotion à l’idée d’être là, avec le véhicule. C’est autre chose que de débarquer en avion !

Salut Anne. Merci de ta réponse. Oui, c'est émouvant de se dire que la voiture qui t'emmène au marché dans ton village t'accompagne aussi dans ces coins, et même pire un peu plus loin !
Là je réponds depuis le port de Dublin, je me suis dit que poser un Bulot (Jovial) dans un port, ça avait de l'allure.
Bon conduire dans Dublin, de nuit, à l'heure de la sortie des bureaux, c'est pas ce que j'ai fait de plus intelligent depuis ce matin...
Mais l'Irlande c'est beau et c'est plein de .
Salut à tous.
Raphaël

Bonne traversée, sans tempête !

Gros Sourcils a écrit : mer. 3 nov. 2021 21:14 l'Irlande a choisi d'aller jusqu'à 0.8... avec l'Angleterre et ... Malte !

Ben Malte c'est logique, avec le pays du whisky... :-((((

oc07 a écrit : mer. 3 nov. 2021 23:33

Gros Sourcils a écrit : mer. 3 nov. 2021 21:14 l'Irlande a choisi d'aller jusqu'à 0.8... avec l'Angleterre et ... Malte !

Ben Malte c'est logique, avec le pays du whisky... (((

Ha, y'en a qui suivent.

Honni soit qui Malte y pense.

Bonsoir à toutes et à tous. On entre en Arménie par le nord-ouest !
Les formalités sont étonnantes, encore une fois... Le PCR est demandé mollement mais c'est surtout la taxe douanière qui les intéresse... La jeune femme confond pendant 20 minutes mon âge avec de celui de la voiture. Elle me dit que c'est impossible d'avoir une voiture de 1986. J'en oublie de régler la taxe écologique ! Mais ils me rattrapent !
Tout est bon pour l'Etat arménien. On joue le jeu, la situation est délicate depuis le conflit de novembre, ce n'était déjà pas la joie de vivre avant alors on participe à l'effort national.
L'accueil est plus chaleureux que de l'autre côté de la frontière. Les gens sont agréables, souvent tristes mais reconnaissants à l'égard de la France qui ne les a pas laissés tomber. Et il y a Charles Aznavour.
Les paysages du nord-ouest sont montagneux, sauvages à souhait. On en profite pour ces premiers bivouacs entre les cascades et les sommets à 2000 mètres.
L'arrivée à Gyumri est passionnante, deuxième ville d'Arménie et troisième du sud-Caucase.
La ville n'est pas remise du tremblement de terre de 1988 : 50000 morts, ça vous dit quelque chose ? On ajoute à cela les tombes fraiches des jeunes soldats morts en octobre et novembre au Karabagh. L'ambiance est plombée...
On reste émus en se baladant en ville. La vie continue avec ce qu'on peut : marchés, glaces, jeux de société pour les grands-pères dans la rue.
On a ressenti dès la début cet enclavement géographique qui sclérose le pays. Paradoxalement, en plus des camions russes qui amènent de la nourriture pour maintenir la perfusion orchestrée il y a 30 ans, ce sont aussi des camions turcs (oui, turcs !) qui apportent des climatiseurs et des téléviseurs...
On va continuer la découverte de ce pays mais d'ores et déjà, nous sommes conquis...
Ah oui, j'allais oublier : essayez d'aimer les monastères avant de partir dans ce coin, y en a beaucoup !

Premier bivouac au nord-est de Gyumri :



L'église principale :



Vous n'aimez pas son clocher trop neuf ? Alors regardez l'ancien avant le tremblement de terre, ils l'ont conservé pieusement :



Elle est pas belle, celle-ci ? Un break 1600 en état proche du neuf :



Et le premier monastère, celui d'Harichavank... prévoyez des cartes SD copieuse pour tous les voir !



A la prochaine et bonne semaine à tout le monde !
Raphaël

Ma vidéo de cette période est ici :

Bonsoir à toutes et tous. On continue le voyage en Arménie, en se déplaçant inexorablement vers le sud.
On entre dans le cœur du pays. On emprunte la route "nationale" entre Gyumri et Erevan, ils appellent cela une "autoroute", j'ai bien mis des guillemets... Elle est loin d'être terminée.
Mon discours n'est en rien critique : je sais que fabriquer une autoroute, ça ne se fait pas en 2 jours et surtout sans moyens. Pour qui s'intéresse au paysage automobile, le parcours est constellé de Lada berlines ou break, quelques Niva. Les Moskvitch sont plus rares mais présentes. Les Zaz sont rarissimes. Les Volga gardent leur allure et présentent bien, chargées de pastèques ! Les véhicules sont entretenus. Les camions Gaz des années 60 et les premiers Kamaz sont sur la route. Ils crachent un peu mais charrient des montagnes de paille ou autres.
On la quitte pour se poser vers la citadelle d'Amberd, d'où la vue est plongeante sur la vallée d'Erevan. Le lendemain, on commence par le monument dédié à la naissance de l’alphabet arménien, quelques touristes viennent poser devant des lettres incroyablement construites mais souvent imprononçables. Puis on attaque les visites de monastères ! Prenez un sandwich, il y en 320 en Arménie... Garni d'abord (là c'est un temple romain très - trop - bien restauré) puis Geghard avec un flot de touristes locaux. Le soir, arrivée au petit monastère de Khor Virap, superbe face au mont Ararat. Une étape incontournable du voyage pour nous. Mais il y a de l'orage et le plus haut sommet du coin est invisible. On espère y repasser au retour (on l'a fait !). La frontière turque est à 300 mètres. Une route au loin (en Turquie) à forte circulation, attire mon attention : c'est la Nationale qui permet d'entrer au Nakitchevan, dont on reparlera plus loin...

La citadelle d'Amberd :



Le monument en l'honneur de l'alphabet arménien (interrogation la semaine prochaine, prenez 5 ou 6 bières avant pour avoir la bonne prononciation !) :



Le temple romain de Garni :



Le monastère de Geghard et ses stèles incrustées :



Le superbe monastère de Khor Virap devant l'Ararat (quand il est là !) :




Merci à ceux qui suivent cette histoire, la suite devrait vous plaire avec l'arrivée au sud et bientôt la frontière iranienne, après les affres de la route Arménie-Azerbaïdjan par l'Armée russe...

La vidéo de la semaine (j'ai pas trop de vues mais au regard des retours positifs des membres du forum, ça me fait plaisir, et pourquoi pas se croiser un de ces jours ici ou là-bas ?) :



Raphaël

Toujours aussi sympa à regarder. Et marrant en plus !

J’adore

Merci à tous et notamment à ceux qui remercient, ça veut dire que vous êtes bien là !
Raphaël

Gros Sourcils a écrit : sam. 13 nov. 2021 18:43 Merci à tous et notamment à ceux qui remercient, ça veut dire que vous êtes bien là !
Raphaël

Bonsoir à toutes et à tous !

On descend plein-sud vers la frontière iranienne !
On frôle le tripoint Arménie-Nakitchevan-Turquie, quel moment !
Ensuite, la route longe un bon moment le Nakitchevan et ses fortifications habitées sur les crêtes par des gars en treillis...
L'arrivée vers Sissian nous offre un bel alignement de pierres dressées datant de 5000 ans et désertées des touristes. La route de la Soie passait par ces coins, notamment ce col à 2350 mètres.
Les cohortes de camions citernes venant d'Iran alimentent les stations services jour et nuit.
Après Goris (ville d'où part la route vers Stepanakert, capitale du Haut-Karabagh), on emprunte la route nationale arménienne qui fait désormais la frontière avec l'Azerbaïdjan puisque cette dernière a été décalée nettement vers l'ouest depuis la dernière guerre qui date de 7 mois.
L'Armée russe veille au grain et surveille les passages, convoyant les camions militaires d'un camp ou de l'autre qui installent des guérites et des postes de surveillance de part et d'autre de la route.
L'ambiance est pesante même si rien ne semble dramatique au quotidien.
Dans certains village frontaliers, des maisons contiguës portent des drapeaux différents !
La route passe pendant 6 kilomètres sur le territoire azéri, gardée à ces deux extrémités par les russes, toujours...
Un moment passionnant du voyage mais on sait bien que pour les locaux qui vivent ici, la situation est certainement plus scabreuse et évoque des tristes moments. Cela dit, les combats n'ont pas eu lieu ici.
La route pour Kapan est mauvaise mais comme on roule à 30 km/h, ce n'est pas gênant.
Il est impossible de bivouaquer dans la nature, on serait systématiquement délogés au bout de 5 minutes par les militaires d'un camp ou l'autre.
On choisit sagement un hôtel à Kapan (il y en a plusieurs de bonne qualité pour 30 euros avec les petits-déjeuners) !
Le style soviétique règne en maître dans cette ville mais les gens sont actifs et tentent de vivre normalement ce qui, lorsqu'on regarde la carte du coin, semble un vrai tour de force...
Les paysages de montagne complètent ce tableau. Le sud de l'Arménie est vraiment envoutant !

Monsieur et madame au sud du village d'Ararat :



Un monastère (numéro 264 !) au même endroit :



Ils connaissaient déjà les jours de solstices il y a 5000 ans (et aujourd'hui, certains pensent qua la terre est plate...) :



C'est pas émouvant ? :



Architecture de Kapan, c'est plutôt régulier, pas spécialement harmonieux mais efficace semble-t-il :



Merci à tout le monde et à la prochaine !
Gros Sourcils.

La vidéo du parcours ?
Elle est ici :

C'est bien de te suivre d'une semaine sur l'autre; on voit les changements : on te sent bien plus enjoué

et, autant la semaine dernière, tu pestais contre l'état des routes, autant on te sent habitué ce coup-ci. On t'en entend moins parler, enfin moins que des camions iraniens !




c'est toujours un plaisir que de visionner ton parcours. merci pour ces vidéos ...et le commentaire qui va avec

Bonsoir et merci. Oui, je me sens aussi évoluer en regardant mes propres vidéos. Bon, il y a plusieurs paramètres qui interviennent sur place : la chaleur, la courtoisie des douaniers, la difficulté des pistes ou non...
Mais on s'est vite sentis bien en Arménie.
Mais oui, j'ai été bluffé par la quantité de camions Mack iraniens, ils roulent lentement puisqu'ils passent leur vie en montagne, mais ils sont quand même costauds.
40 ans de routes défoncées avec des chargements pas toujours aux normes...
Il faut aussi dire qu'on en voit plusieurs au bord de la route avec un arbre de roue par terre ou carrément un pont. C'est plus lourd que sur une 4L !
En tout cas, merci de suivre. A la prochaine.
Raphaël

Me revoilà, toujours aussi intéressée par tes tranches de vie ! J’aime bien ta façon de raconter votre voyage, votre plongée dans ces zones disputées, âpres, en conflit plus ou moins perpétuel.
Ça me rappelle la traversée du désert du Néguev : vu les paysages de caillasse, comment expliquer aux enfants que les hommes se battent pour ça ?

Ce doit être un peu frustrant de ne pas pouvoir parler vraiment avec les gens, qui vivent tant de violences, que ce soit les tremblement de terre ou les guerres. Un quotidien hanté par la crainte que ça recommence...
Mais que de sensations fortes pour vous, apercevoir tous ces pays dont on a malheureusement tant parlé récemment, Je sais bien que des tas d’endroits sur la planète sont à feu et à sang, que des tas de voyageurs les traversent, mais chaque voyage est unique et le sien !

Gros Sourcils a écrit : ven. 19 nov. 2021 18:15 Ils connaissaient déjà les jours de solstices il y a 5000 ans (et aujourd'hui, certains pensent qua la terre est plate...) :

Merci pour ce reportage.
Je n'ai pas compris comment fonctionne cette pierre percée. Il me semble qu'il y a un alignement de pierres .
A proximité il y avait un téléphérique (impressionnant) de Tatev.
J'ai fait ce voyage, avec un autre toyota plus confortable, en 2017 .
Bon souvenir des vins Arménien dont un vin de grenade (Areni).

K_Anne_AK a écrit : sam. 20 nov. 2021 07:29 Me revoilà, toujours aussi intéressée par tes tranchés de vie ! J’aime bien ta façon de raconter votre voyage, votre plongée dans ces zones disputées, âpres, en conflit plus ou moins perpétuel.
Ça me rappelle la traversée du désert du Néguev : vu les paysages de caillasse, comment expliquer aux enfants que les hommes se battent pour ça ?

Ce doit être un peu frustrant de ne pas pouvoir parler vraiment avec les gens, qui vivent tant de violences, que ce soit les tremblement de terre ou les guerres. Un quotidien hanté par la crainte que ça recommence...
Mais que de sensations fortes pour vous, apercevoir tous ces pays dont on a malheureusement tant parlé récemment, Je sais bien que des tas d’endroits sur la planète sont à feu et à sang, que des tas de voyageurs les traversent, mais chaque voyage est unique et le sien !

Bonjour à tous, bonjour Anne. Vous êtes allés dans le Neguev ? Tous seuls ? Ah oui, ça dépote...
Pour te répondre, il y a un peu de frustration en terme d'échange oral en effet. Mais finalement les arméniens parlent de tout facilement : politique, tensions, intervention de la Russie.. Ce qui bloque c'est mon niveau de russe, et c'est pas près de s'améliorer vite... Ce pays nous a marqué, clairement et je crois que nous y retournerons. C'est entre autres, une porte d'entrée pour l’Iran, la frontière fonctionne normalement.
Comme souvent il y a un gros écart (à 100 bornes de différence) entre les zones "risquées" et le centre des grandes villes où tout semble rouler, même si chaque famille a encore perdu un jeune récemment...
Beaucoup de fatalisme, de dignité chez les arméniens.
Et merci à Casa car il y a pas mal d'échanges en direct ou en mp et ça fait du bien.
Raphaël