Casa Trotter

On commence a rencontrer régulièrement des belles termitières.



Sur le bord de la piste, ce jeune garçon nous a proposé des « Sents Bons ».
C’est le nom que nous avons donné à cette espèce de bolas faites avec de la Myrrhe, résine de Commiphora myrrha.
Ce jeune homme serait-il un futur Balthazar ou le fils caché de Pascal Légitimus?

A ne tenir que par la ficelle, car nous n’avons pas d’acétone.
Ils sont vendus par paires. Encore un truc à fantasmes.
Décidément la chaleur…, on va finir par comprendre l’autre avec sa descendance.



Dans ce hangar, un mono-cylindre tourne sans silencieux .
Dehors les femmes attendent patiemment leur tour pour faire la farine.
Apparemment ils ne prennent pas sur rendez-vous.



Nous arrivons au village de Key Afer, ce n’est pas jour de marché.
Le village est désert et tout propre.



Heureusement y’a un troquet ouvert.
Avec le cagna, ça patte à la binoche.



Une affiche annonce un énorme concert en faveur de la Paix en Sud Vallée de l’ Omo, qui rassemblera 17 groupes Ethniques.



Le concert sera à Jinka, nous y allons.
Pourtant, Gilbert n’arrête pas de nous dire que Jinka, c’est le trou du Cul du Monde.

Dommage le rassemblement c’est dans 8 jours et nous serons repartis.

Sniff !! L’inconvénient d’être dans un groupe avec un timing imposé.

Bruno

Coucou

De plus en plus les enfants se regroupent aux bords de la piste.
Pas encore de caillassage, mais « Highland, Highland ».
Ils ont de la chance, on en consomme beaucoup de l’eau en bouteilles.



Et tous les arguments sont bons pour toucher la générosité de l’homme blanc, qui dans le cas présent, sera plus sensible que la femme blanche.
Malheureusement (ou heureusement) c’est souvent elle qui tient les cordons de la bourse...du susnommé.



Jinka ! Ce n’est pas le trou du cul du monde ! Y’a même un aérodrome !
Il faut dire que la région est « sensible », vite en ébullition.
La Réserve de Mago n’est pas loin, et quand les Mursis viennent en ville, ce n’est pas pour sucer de la glace.
Ils ne sont pas les bienvenus, cela déclenche des bagarres terribles.
Il faut pouvoir rapidement intervenir avec des troupes pour calmer le « jeu » ou faire une évacuation sanitaire.
Pour le moment il n’y a pas foule.



La réserve de Mago, les Mursis, on y va.
On embarque un traducteur, (les Mursis ne parlent pas l’Amharique), et un garde armé, pour … nous accompagner, car il n’est pas question de s’écarter du chemin et de s’aventurer seul dans la savane.



Ils sont là, en plein boulot, au bord de la piste, à nous attendre.
On arrive peut-être un poil trop tôt, ils n'ont pas commencé...ou trop tard, ils auraient déjà fini ?
Ils ont l'air "fatigués".





Vous commencez à me connaitre, je n'ai pas pris le p'tit kafé et pas fait le p'tit kake du matin.
J'y va, je r'viens.

Bruno

Vraiment sympa, merci.
Et... encore !!!!

oc07 a écrit : lun. 20 avr. 2020 10:52 Vraiment sympa, merci.
Et... encore !!!!

Merci à toi Oc,
Le compte-rendu de voyage, c'est un de mes violons dingues, tenez vous le pour dit, que ceci soit clarinette (de Jazz).

On y retourne,

Rappelez-vous à Addis Abeba, on a fait du change.
Gilbert nous a fait prendre un max de toutes petites coupures. On en a plein les fouilles.

Le billet de 1 Birr vaut en 2008 : 8 centimes d’ Euro. (en 2020 : 3 centimes d’€ )
Le tarif de la photo = 2 Birrs (par personne sur la photo)
Deux biffetons, c’est tarifé comme pour les mannequins.

Là, elles sont moins carlas et plus brunies, c’est pour cela que c’est moins cher.

5 Mursis sur la même photos, on ne paye pas avec un billet de 10 Birrs.
Il faut payer à chacune des personnes photographiées. C’est 2 Birrs, 5 fois.

A la limite une maman avec son bébé c’est 4 birrs, mais le billet de 4 birrs n’existe pas.

Il n’y a pas de pot commun, c’est chacun pour soit.
Ce qui justifie la compétition acharnée pour la « déco ».

Gilbert nous raconte qu’un groupe d’Allemands, n’ayant pas de petites coupures, a chercher un arrangement de X photos pour une sommes globale assez conséquente, largement au dessus du tarif.
Pas de négociation possible, ils sont repartis sans prendre de photos…
Pauvres z’Allemands.

C’est pas a nous, Français, que ça arriverait .
Que des grosses coupures ! ! ! Déjà que certain se saignent pour payer leurs voyages.

Je m’égare. Voici les Photos







Là, je suis passé au grand angle pour avoir les huttes derrière.



Pas vraiment souriant, elles ou ils prennent la pose systématiquement.
L’ambiance n’est pas terrible.

On ne se sent pas à l’aise et on ne peut pas communiquer.
Ces hommes avec leurs armes, ça ne facilite pas l’échange, la complicité.
Peut-être que nous les dérangeons, juste nos biffetons seraient les bien venus.



On shoot une vingtaine de minutes puisque on est venu pour ça, et on se casse vite fait.

C’ était un peuple de chasseurs/cueilleurs, mais aujourd’hui chasser quoi ?
Il ne reste pratiquement plus d’animaux à chasser, la plupart étant protégés.
Les Mursis ont été parqués, hors du monde dit civilisé, par le gouvernement central et ils n’ont pas le droit d’aller ailleurs que dans la Réserve avec leurs accoutrements.

Voilà une petite vue de leur habitat, c’est sommaire.





En élargissement le cadre de la photo, on comprend comment ils survivent.
Les sacs des aides humanitaires sont là à gauche.



Alors l’argent c’est pour l’alcool et les armes ?
En 2008 ils étaient encore environ 7000, mais l’alcoolisme, et le sida font des ravages.
On a pas fini de se poser des questions, sans avoir de réponses satisfaisantes.
Le choc des civilisations. Nous sommes gênés, c'est un moment pas au niveaux de nos espérances.

En attendant, celui-là rencontré un peu plus loin, c’est lui qui va payé très cher pour qu’on le prenne en photo.
Un fois apprivoisé, on constate qu’ il n’est pas méchant.



Cet énergumène, étonne même ce Coliou Rayé



On reprend la piste à l’envers, et là, une bonne surprise.
La pancarte est en Amharique et pas que ! ….. Mais pas en Anglais. Yessss !



A+
BRUNO

Avant de redémarrer, j’ai shooté ces bestioles.

Encore un Guêpier Ecarlate



J’aurais pu envisager faire un photo-montage, mais coup de chance, pas eu besoin.
La magie de l’instantané.

Calao à joues argentées



Aller, on oblique encore vers le Sud. La piste va nous mener chez les Hamers.





Les Hamers sont souriants, ça nous change des Mursis.
Ils vont au marché de Turmi. Roule ma poule.







A l’époque les deux marchés, celui pour les touristes et celui pour les autochtones, n’était pas dissociés. C’était super sympa,

Pas de rabatteurs pour faire l’article, et harceler le touriste. On est loin du concept Marocain.

Les articles parlent d’eux même, ils sont généralement bien faits et si particuliers.
De là, à ramener un collier en peau de vache avec des perles pour sa Belle Mère…
Par contre un borkoto, c'est sympa. On n'en trouve pas à tous les coins de rues en France.





Les Hamers sont très accueillants et tolérants.
Comme si nous n’étions pas là, ils vivent leurs vies, font leurs affaires.









Une petite pause.
Bruno

Hello

On est bien dans ce village de Turmi. C’est tranquille.
Les femmes sont belles et je pense qu’elles en ont conscience.









Et celle là, est vraiment craquante et pas farouche.
Comme dit un copain: « elle a les yeux qui pisse l’amour ».
Dommage, elle est déjà mariée, et vu le gabarit des messieurs je ne vais pas chercher d'histoires.
Le signe distinctif du mariage : ce collier avec cet appendice métallique.



J’ai proposé exactement tous les mêmes bijoux à mon épouse.
Elle est d’accord, mais comme elle est allergique au fer et au laiton, elle les veut tous en Or massif…. On va réfléchir.

Et vous Mesdames, vous en pensez quoi de ces types affûtés qui soignent leurs looks.
Vous avez vu, y’a pas de bedonnants chez les Hamers.









De retour à l’hôtel, le personnel soignant de l’équipe, bien qu’à la retraite, sera sollicité pour faire un re-looking de petits bobos infectés ne nécessitants évidemment, ni anesthésie, ni amputation.
Dans le groupe, nous avons une aide-soignante et trois infirmières.



Le soir, après le repas les jeunes du village nous invitent à leur boom.
Ca se passe dans la brousse, sans électricité et sans musique.
Juste leurs chants pour rythmer les danses faites de piétinements et sauts sur place qui soulèvent allégrement la poussière.









Demain sera un autre jour.

Bruno

beau reportage , chez les murcis, l'ambiance est glauque, ça semble plus accueillant chez les hamers !

Voila la suite

On enquille la piste du Sud pas de bonne heure, il fait déjà bon chaud.
Un Dik-dik s’est mis à l’abri des regards, il essaye de jouer la carte du mimétisme.
Mais on l’a vu avant qu’il ne décanille.





On se demande comment ils peuvent laver plus blanc, quand on voit la couleur de l’Omo.





Et dire que ce fleuve arrive à sortir de son lit ! Doit falloir de sacrées réveils matins !



On retrouve chez les Dassanech un peu le « sourire » des Mursis.
Mais faut comprendre, la vie est tellement dure dans cette contrée loin de tout.





Mais ils ne mendient pas.
Les crues de l’Omo balayent régulièrement leurs cultures, leur bétail. Et ils reconstruisent leurs cases avec les débris qu’ils retrouvent.



C’est reparti, il fait vraiment trop chaud.
A fond les ballons sur ces pistes interminables



Fait chaud.
Bruno

Les Casas

Nous sommes de retour à Turmi pas trop tard pour les rafraîchissements, la lessive, la douche.

En nous voyant devant l’hôtel, il y a 2 très jolis véhicules (le top des 4x4) qui s’arrêtent pour tailler une bavette car ils n’avaient pas encore perdu les autres.
Pour les 2 équipages constitués de Suisses et d’Anglais, l’Itinéraire est Le Cap / Le Caire.







Avec des gosses acharnés, la journée se termine par une partie de Mollky.
Gilbert me conseille de ne pas laisser le jeu pour qu’ils ne se battent pas.



Notre « case » au Tourist Hôtel de Turmi.
Les hôtels 3*** , ça ne m'a jamais fait rêver.
Je suis plus à l'aise ici, avec les WC de l'autre côté de la cour, à côté du poulailler.





Pour demain matin, juste avant notre départ, le propriétaire de l’hôtel nous a programmé la visite d’une case traditionnelle Hamer.

C’est parti suivez le guide.



Sur le chemin des petites et des grandes plantes dont je ne vous dévoilerai pas les noms car je suis encore plus nul dans le domaine botanique qu’en zoologie.







Nous arrivons à la case et nous ne sommes pas les seuls, notre venues a du être annoncée.



Il faut rentrer par la boulite à droite



Une femme enceinte jusqu’aux yeux attend la délivrance dans cette case surchauffée.
Heureusement elle a eu la bonne idée de ne pas accoucher au moment de notre passage.



Je crois que nos 3 infirmières auraient été désarmées si elles avaient due officier pour un heureux événement.

Le regard fier de cette femme n’est pas hostile, simplement interrogateur.
Heureusement nous avons un traducteur avec nous.



Sans des accompagnants parlant l'amharique, nous n'aurions jamais osé rentrer dans cette case.
Moment inoubliable.

Bruno

Hello

Voilà, on quitte les Hamers. Un petit salut au passage en réponse à ce sourire.



Merci, ne changez rien et surtout résistez aux Evangélistes Américains et leurs Dollars, qui veulent vous faire porter des vêtements bizarres qui ne vous correspondent pas.



La remontée sur Addis, c’est partis.



On passe en territoire Karo.





Dans la plaine un Consortium Suisse, a implanté une culture intensive du coton.
Une catastrophe écologique et climatique, dans cette région aride avec des terres déjà pauvres au départ.
L’eau est pompée massivement, et les sols sont détruits par le coton.







Un peu plus loin quand le relief est plus marqué, on retrouve une agriculture plus traditionnelle.
La récolte de paille est mise à sécher hors de portée du bétail.



Fabrication d’une charpente



Et fabrication d’un toit.





Finir un compte rendu c'est pas coton, mais ce qu'il ne faut pas c'est finir sur la paille.
Bruno

Tu as fait de très belles photos de personnes vivant dans ces contrées un peu ignorées. Les gens se laissent-ils facilement photographier ? C'est l'impression que cela donne.
Merci également pour toutes ces scènes de vie.
Gilbert

Antouka a écrit : mer. 22 avr. 2020 16:18 Tu as fait de très belles photos de personnes vivant dans ces contrées un peu ignorées. Les gens se laissent-ils facilement photographier ? C'est l'impression que cela donne.
Merci également pour toutes ces scènes de vie.
Gilbert

Bonsoir Antouka,

Les peuples d’ Ethiopie du Sud, sont majoritairement non musulmans (animistes).
Il n’y a pas cette peur panique que provoque la sortie d’un appareil photo sur un souk au Maroc.
Dans le Nord, c’est différent.

D’autres part nous avions 3 personnes parlant l’Amharique dont Gilbert notre organisateur / accompagnateur.
A Turmi, il est très connus des Hamers, hommes et femmes, le hèle de loin et l’appelle par son prénom.

C’est plus facile que de descendre de son propre véhicule en ne parlant que l’Anglais.

Chez les Hamers, nous avons fait de belles rencontres, car nous avons pris le temps d’installer un climat de confiance, voir de complicité (plusieurs heures au marché).

photos pour illustrer le propos







Chez les Mursis c’est plus compliqués. Ils sont belliqueux, alcoolisés, maltraités par les autorités.
Leur seule ressource c’est vendre leur image, comme des acteurs au théâtre ou au cinéma.
On marche dans la combine ou pas.
Moi je préfère les aider en direct en payant les photos que de passer par un don à l’UNICEF. J’expliquerai pourquoi plus loin.

Est ce que cela répond à ta question ?

Bruno

Est ce que cela répond à ta question ?

C'est clair, bonne soirée.
Gilbert

Voila, c'est l'avant dernier épisode.

J’ai fait des recherches, donc je peux vous en dire plus sur cet arbre.

C’est le Lys des Impalas appelé aussi Rose du Désert, ou encore Faux Baobab.
De la famille des Apocynaceaes, vivace succulente, au feuillage semi-persistant caduc, sa sève est toxique. Voilà. J’ai juste ?





Maintenant les photos seront souvent prises à la volée, sans descendre des véhicules, le temps nous est compté.

Là, facile. Une Pintade vulturine.
Y’en avait toute une bande, mais les autres étaient déjà cachées derrière les brousailles.





Fleurs (presque fanées) de l’Acacia Nilotica



Rien d’extraordinaire, des Drom.



En moins commun, les rôles sont inversés.
Faut dire que le Drom a le bénéfice de l’âge.



Encore plus extraordinaire, un Def avec le capot levé ! Pas de fumée, et pas de flaque dessous.

Depuis plusieurs heures, Gilbert nous presse un peu pour les photos, et là au milieu de nulle part, il nous fait le coup de la panne. Le gag.
En fait depuis plusieurs jours l’alternateur chante un peu, et comme il en promène un de remplacement depuis le départ, il va faire du préventif, comme ça sur le bord de la route en plein soleil. Pas un troquet, pas une mobylette.



Finalement, no problème, ça roule.
Ceux là ont l’air très pressés et heureux. Ils vont à la fête.
Sous les tissus brodés, les galettes d’Injera.





Allez, encore un petit effort.

Bonne nuit
Bruno

Hello les Casas

C'est le dernier épisode de notre périple Sud Ethiopien.
Pas la même saveur que celui de 2007 où nous avions côtoyé dans le Nord, le volcanique et le minéral.
Dans le Sud nous avons été plus souvent en présence du monde animal et Ethnique.

Toujours des photos prises en roulant.

Ils ne se cassent pas le baigneur, ces tombes sont proches du bord de la route.
Tombes d’accidentés ???
En tout cas c’est des Coptes Orthodoxes.





On retrouve les huttes aux murs en torchis décorés.



Cette nationale, qui est souvent rectiligne mais avec des nids d’autruches dans le bitume, va nous mener jusqu’a Awasa.



Une fois installé à l’hôtel, on redescend « en ville » pour liquider le reste de nos Birrs.
En fait de liquide on achète des cahouétes, et c’est sur le balcon d’une piaule qu’on rassemble le groupe pour un dernier apéro.
Les bouteilles sont vides, donc repas et dodo.

A propos de l’UNIICEF.
Le lendemain matin, nous nous sommes levés de bonne heure pour aller voir le retour des pêcheurs avant de filer sur Addis.
Il fait un peu frisquet.
Arrive deux gros 4x4 avec sur les portières le sticker de cette organisation.
En descendent : un caméraman, un preneur de son, une « journaliste », tous trois de type européen, plus une interprète.
Ils cherchent un angle de prise de vue, la dame « journaliste » demande à un gosse qui est là a regarder, d’enlever son tee-shirt dans le froid du petit matin, et l’interview commence.

La mise en scène, n’a duré que quelques minutes.
Les deux GROS 4x4 sont repartis. Le gamin a remit son vêtement.
Fin de l’histoire.

Pour respecter la charte, je ne rapporte que du factuel, et surtout pas de ressenti.

Awasa est une petite ville très correcte pas loin d’Addis, avec de bons hôtels bien confortables, pas vraiment le trou du cul du monde…

On peut y manger du poisson qui arrive frais tous les matins.



Le poisson est préparé par les pêcheurs pour être livré aux hôtels et restaurants.



IL y en a pour tout le monde.







Aller encore un sourire.



Ce soir on sera dans l’avion.



J’ai été un peu long, tu m’excuses, Fifi.

Bruno

Merci pour le beau reportage.

Oui Bruno un superbe moment ..merci
et avec tout ces beaux paysages et portraits ...pourquoi jamais sur le concours photos ???

Merci Bruno, tu nous as vraiment fait passer de bons moments. En même temps tu nous fais sentir le vrai poids de notre confinement: à quand les grands espaces?

Je profite de ce post pour poser une question à ceux d'entre vous qui connaissez l'Afrique de l'est.
Voici deux objets ( dans ma petite collection africaine ) venus très certainement des hauts plateaux du centre de l'Ethiopie. Impossible de connaître leur utilité: l'un est en céramique, l'autre en bois et cuivre, 22cm de long, 10 de haut.
J'ai pensé, avec d'autres, que ce pouvaient être des pots pour le bétel, le plus petit des deux pour la chaux servant à la préparation. Celui en bois dégage une odeur de tabac, ou plutôt de fourneau de pipe, l'autre sentirait le lait caillé...



Le seul objet que j'ai pu trouver sur le net, c'est cette double jarre pour le transport de l'eau, mais c'est évidemment beaucoup plus grand.



L'un d'entre vous aurait il rencontré ce type d'objet en Afrique de l'est et saurait il m'en dire l'usage?

Et mille excuses pour ce dérapage qui n'a rien à voir avec le sujet du post et l'objet du forum.
Claude.

Bonjour,
Merci pour ce magnifique reportage d'un pays peu raconté par les voyageurs. De plus les commentaires sont très instructifs et les photos sont très belles.Finalement le confinement permet de faire des choses que l'on pensait ne jamais pouvoir faire.

Carapate a écrit : jeu. 23 avr. 2020 11:35 Merci pour le beau reportage.

fifitoy a écrit : jeu. 23 avr. 2020 12:54 Oui Bruno un superbe moment ..merci

claudius64 a écrit : jeu. 23 avr. 2020 14:08 Merci Bruno, tu nous as vraiment fait passer de bons moments.

GEO16 a écrit : sam. 25 avr. 2020 12:20 Bonjour,
Merci pour ce magnifique reportage d'un pays peu raconté par les voyageurs.

Merci à tous pour tant de compliments pour ce CR qui nous a sorti un peu de notre confinement.

Si vous voulez en reprendre une dose et si vous avez manqué , sur France 5 "les routes de l'impossible Ethiopie" , il y a une rediffusion le 2 Mai à 16h45 même chaine.
On y voit des paysages que nous avons parcouru en 2007 et que je raconte ici
http://www.casa-trotter.com/phpBB3/v ... 27&t=10963

Réponse à la question de Fifi.

fifitoy a écrit : jeu. 23 avr. 2020 12:54 et avec tout ces beaux paysages et portraits ...pourquoi jamais sur le concours photos ???

Je ne cherche pas de lauriers individuels.
Je suis compétiteur, mais uniquement en équipe et encore maintenant c'est du passé.
J'ai pratiqué le Hand-Ball, le Rugby, la Voile, mais jamais de sport individuel....
Et pour la musique c'était en formation New Orléans, et maintenant c'est bien planqué au milieu d'un Big Band de Jazz.

La vie en société, c'est mon truc.

Bruno

LumaRodeur a écrit : lun. 27 avr. 2020 17:58
Réponse à la question de Fifi.

fifitoy a écrit : jeu. 23 avr. 2020 12:54 et avec tout ces beaux paysages et portraits ...pourquoi jamais sur le concours photos ???

Je ne cherche pas de lauriers individuels.
Je suis compétiteur, mais uniquement en équipe et encore maintenant c'est du passé.
J'ai pratiqué le Hand-Ball, le Rugby, la Voile, mais jamais de sport individuel....
Et pour la musique c'était en formation New Orléans, et maintenant c'est bien planqué au milieu d'un Big Band de Jazz.

La vie en société, c'est mon truc.

Bruno

ben Bruno justement il n'y a rien d'incompatible "puisque l'essentiel est de participer " a dit qqu'un - 'qui aurait peut être mieux faire de se taire sur d'autres sujets et ou engagements-

fifitoy a écrit : lun. 27 avr. 2020 19:04 ben Bruno justement il n'y a rien d'incompatible "puisque l'essentiel est de participer " a dit qqu'un - 'qui aurait peut être mieux faire de se taire sur d'autres sujets et ou engagements-

Bon , d'accord Fifi, je vais participer au concours photo... quand il n'y aura plus: ni vote, ni classement et ni vainqueur affiché.

Là, on pourra participer sans aucun objectif, ce qui, je l'avoue, n'est pas facile quand il s'agit de photos.

Je me permets de rappeler que la citation attribuée à P. de C. est une citation apocryphe.

Quand à ma participation en matière de photos, j'en fais ma part sur le forum.
Bruno

Beau reportage, merci.

Je suis totalement passé à côté de ce sujet !

Merci pour ce superbe reportage ! Je crois que la vallée de l'Omo (et globalement l'Ethiopie en général) a été à la voir mes pires et mes meilleurs souvenirs à moto :
- les pires, car la vallée de l'Omo à moto en solo, c'est totalement débile et pas raisonnable. Si j'avais su avant, je crois que je ne l'aurai pas fait (pistes bcp trop dures pour moi, malgré un faible chargement)
- les meilleurs car, contrairement à ce que pas mal de gens ont raconté sur l'Ethiopie, le contact avec les gens, y compris les enfants, ont été géniaux. On ne m'a pas jeté de cailloux, au contraire, j'ai joué au foot avec pas mal de gamins ds les "villlages"