12 mars : Au petit matin nous entendons des rugissements que nous n’identifions pas (enfin, on pensait que c’étaient des hippos). Au petit déjeuner Lamine nous dit qu’il a entendu le lion, il a regardé par la fenêtre de sa case et il l’a vu sur le chemin. Nous partons à la recherche du fauve, nous voyons nettement ses empreintes sur le chemin mais pas moyen de le voir à lui, dommage ! On s’arrête encore à quelques mares avant de filer vers la sortie de Salemata. Après le poste de garde du gué de Damantan (et son « pont ») la piste est nettement plus dégradée, il n’y a plus de points d’eau donc beaucoup moins d’animaux ; cette partie du parc est de peu d’intérêt. En chemin nous avons trouvé un arbre tombé en travers de la piste, les rangers ont fait un passage mais au gabarit de leur 4x4, pour nous c’est nettement insuffisant. J’essaye de scier une grosse branche mais elle est beaucoup trop dure, obligation de contourner l’obstacle mais ce n’est que forêt tout autour, en coupant quelques petits arbustes on arrive à se faire un cheminement, la sortie est rude, angle de la cellule en fort appui sur un jeune arbre fort heureusement assez souple.
Pied de Lamine et trace de l’hippopotame
Arbre en fleurs
Francolins du Cameroun
Canards à bosse (au centre)
Choucador à longue queue
Croisement de crocos
Cobe de Buffon
Dendrocygnes fauves
Cobe de Buffon
Traversée du fleuve Gambie
Sortie du « pont » pour traverser le fleuve Gambie
Encore un cobe defassa
Babouin
Termitière plus haute que le camion
Termitières « champignons »
Et nous voilà sortis du parc, premier village en dehors du parc
Kapok
Arrivée très tardive au village Bassari d’Ethiolo, on a de la chance, il y a une fête au village mais pas pour nous ce soir, nous sommes trop fatigués.
Journée moins riche que la précédente et longue piste en état moyen pour rejoindre la sortie Sud du parc.